So long brother Louis of the Brothers Johnson !
Louis Johnson, le bassiste légendaire de l’écurie Quincy Jones, l’homme derrière la ligne groove imparable de « Billy Jean » et de « Don’t Stop Till You Get Enough » et la moitié du binôme the Brothers Johnson s’est éteint à LA : il n’avait que 60 ans.
Il était le tonnerre lorsque son frangin George était la foudre : thunder and lightning, Louis le bassiste vrombissant et George le guitariste funky formaient une incroyable équipe au milieu des 70’s. Remarqués par Quincy Jones qui produit leurs albums et qui les intègre à la team de Michael Jackson, les Brothers Johnson incarnaient à eux seuls toute la quintessence du funk. Avec leurs hits aussi punchés qu’irrésistibles, les Brothers jouent dans la cour des grands, primus inter pares parmi les Kool & the Gang, Earth, Wind & Fire et autres Commodores. Fleurons black du label A&M, dés mon arrivée à BEST en 80 je mets un point d’honneur à chroniquer leurs fantastiques galettes garnies de tant de hits. On se souviendra de la festive « The Real Thing »- bien avant que cela ne devienne un slogan pour Coca-, de la body-buildée « Stomp » portée par le ronronnement félin de la basse de Louis, de la funkyssime « Get The Funk Out of My Face », de la sensuelle « Land of Ladies », de la fabuleuse « I’ll Be good To You » samplée par Beats International de Norman Cooke (Fat Boy Slim), de la cinématographique – grâce au Jackie Brown de Tarantino- « Strawberry Letter 23 » et tant et tant d’autres. En solo, Louis était aussi responsable de la légendaire ligne de basse du tube solo « I Keep Forgeting » de Michael McDonald et donc du hit « Regulate » du demi frère de Dr Dre, Warren G. « Louis Johnsoncomptait sans doute parmi les plus grands des bassistes » a confié Quincy Jones au magazine Rolling Stone, « Comme membre des Brothers Johnson, nous avons partagé des décennies de moments magiques ensemble en studio et en tournées à travers la planète. De mes albums « Body Heat » et « Mellow Madness » à leurs disques de platine « Look Out For #1 », « Right On Time », « Blam » et « Light up The Night » que j’ai produit, en passant par les albums de Michael Jackson, Louis constituait le noyau central de mon équipe de production. C’était un ami précieux comme un frère et sa présence radieuse me manque déjà. ». Au cours de sa très longue carrière, Louis Johnson a mis sa basse magique au service de Paul McCartney, de Barbra Streisand, de Stevie Wonder, d’Aretha Franklin, de George Benson parmi tant d’autres. En l’écoutant encore et encore ce matin je ne parviens pas à empêcher mes yeux de s’embrumer…so long funky Brother Louis, your mission was fully accomplished. RIP in the land of good groove comme le dit si bien Nile Rodgers !