Flingues bastons au couteau et seaux de cocaïne dans la prochaine bio du bassiste de Black Sabbath
Geezer Butler ne se contente pas d’être une légende métallisée, en tant que bassiste et parolier de Black Sabbath, il veut vraiment nous la faire vivre entre les pages de son autobiographie à venir. Et on peut parier que cela va sacrément décoiffer. Flingues, baston au couteau et seaux de cocaïne seront entre autres au programme.
« J’ai commencé à écrire lorsque mes parents sont décédés, j’ai toujours regretté de ne pas leur avoir demandé beaucoup plus de trucs que ce que je savais », a admis Butler au site Cleveland.com. « Je ne sais pas vraiment grand-chose de mon père et de ma mère, parce qu’ils étaient toujours là. J’ai donc commencé à écrire mes mémoires pour que mes petits-enfants les lisent, et c’était amusant de passer en revue les évènements – le bon vieux temps et l’enfance à Birmingham, et tout ça. Je suis en train d’y travailler en ce moment. » Né à Aston, une banlieue de Birmingham, le 17 juillet 1949, Terence Michael Joseph Butler a grandi dans une famille nombreuse catholique irlandaise, et a bénéficié d’une « enfance aventureuse », déclarait-il en 2019.
« Aston était un lieu d’immigration. Mon école locale était entièrement irlandaise, étant une école catholique, et tous ceux que je connaissais durant l’enfance étaient soit écossais, soit irlandais, soit indiens, dans le cas de la famille d’à côté. Je n’ai vraiment rencontré quelqu’un de Birmingham que lorsque je suis rentré à l’école secondaire. »
Dans les pages du magazine Classic Rock en 2019, Butler avait suggéré que son père était impliqué dans l’IRA, et a avoué qu’il avait lui-même été entraîné dans « quelques bagarres au couteau » durant son adolescence. « Un beau jour, j’ai découvert le revolver de mon père planqué sous le four, et dans la famille, on chantait toujours des chansons irlandaises, « Kevin Barry », « The Rising Of The Moon », ce genre de choses. Alors j’ai fait le rapprochement et j’ai pensé qu’il était dans l’IRA. Mais il s’est avéré qu’il avait obtenu l’arme pendant la Seconde Guerre mondiale, quand il était gardien d’aérodrome. Il avait des baïonnettes, des couteaux, des couteaux à cran d’arrêt, tout, mais tout ça c’était durant la guerre. » « Je ne suis jamais sorti sans mon couteau à cran d’arrêt », a aussi admis Geezer. « Aston était dur. Quand tu te promenais à Aston, c’était mieux d’être armé. J’ai eu quelques bastons au couteau, rien de sérieux. C’était surtout pour le spectacle. On s’affrontait, on sortait les couteaux, on criait un peu, et c’était tout. »
Butler avait aussi déjà partagé avec le site Cleveland.com les frasques son séjour à Los Angeles, avec les autres membres de Black Sabbath dans les 70’s. « Nous avions l’habitude d’avoir des seaux de cocaïne là-bas, et nous avions toujours un grand bol au milieu de la table, plein de cocaïne », se souvient-il. « Un jour, Ozzy a remarqué ce bouton sous l’une des fenêtres ; il n’arrêtait pas d’appuyer dessus, ‘Je me demande ce que ça fait’. L’instant d’après, la police est arrivée – c’était un bouton de panique. Et il y avait ce grand bol de cocaïne au milieu de la pièce. Alors, on a balancé toute la dope dans les toilettes et on a couru à l’étage pour se débarrasser de nos réserves. Les flics ont dit, ‘Quel est le problème?’ Oh, rien… « OK, à plus… Et nous étions tellement raides que nous avions jeté toute cette coke aux chiottes ! » Aucune date précise n’a encore été fixée pour la sortie des mémoires de Butler, mais lorsqu’elles paraitront, on ne risque pas de s’ennuyer.