IT’S A NEW RADICALS DAY FOR AMERICA

Joe BidenLe rock, la zique, le gros son, le feeling aussi étaient enfin de retour sur la capitale US. Lady Gaga entonnant le « Stars and Stripes » le plus chair de poule EVER, Jennifer Lopez, l’hallucinante Amanda Gorman, même le cow-boy républicain Garth Brooks qui avait pourtant refusé les avances de Trump quatre ans auparavant, puis plus tard dans la soirée le Boss lui-même, mais aussi John Legend, Justin Timberlake, les Foo Fighters et un feu d’artifice final signé Katy Perry. Mais le plus émotionnel, sans doute était de retrouver un groupe mythique séparé depuis 22 ans après un seul précieux hit reformé pour cette radieuse occasion. Rock on America…

Amanda GormanUn soleil nouveau s’est levé hier sur Washington DC, comme un réveil joyeux après un long, un trop long cauchemar. Ciel bleu éclatant et l’émotion retrouvée de la musique qui nous unit partout autour de la Planète comme un fil d’Ariane aussi vital qu’émotionnel. Malgré la multitude d’hommes en armes, une capitale en état de siège et une passation de pouvoir juste inimaginable, micro d’or au poing et méga colombe de la paix dorée sur robe kitch à crinolines, Lady Gaga a vocalisé avec toutes ses tripes un hymne Américain comme on ne l’avait sans doute jamais entendu auparavant. ENFIN toute la musique qu’on aime 😎 était de retour sur Washington, comme un symbole pour les 50 Etats de l’Union. Il faut se souvenir que quatre ans auparavant, et ce malgré l’absence de pandémie, Donald Trump n’avait pu trouver qu’une pauvre poufiasse de télé-crochet pour massacrer le « Stars and Stripes » pour son intronisation puis tous les artistes s’étaient fait porter pâle pour ne pas avoir à chanter pour faire guincher le Donald et sa Melania. Quel contraste hier ! Après la Lady , c’est au tour de Jennifer Lopez de chanter le gospel «  This Land Is Your Land » avec un petit mot en espagnol, clin d’œil à tous ces latinos qui ont glissé un bulletin Biden Harris dans l’urne. Puis c’était au tour du cow-boy Garth Brooks de nous faire vibrer de son « Amazing Grace ». Un Garth Brooks pourtant républicain, qui a donné l’accolade à George Bush dans la tribune et qui avait obstinément refusé de chanter pour le prédécesseur de Joe Biden. Mention spéciale à l’incroyable et magnifique poétesse urbaine Amanda Gorman, si jeune et pourtant si puissante, qui a su nous donner la chair de poule par le pouvoir de ses mots magnifiques electro-choqués de sa sublime diction et de son étonnante gestuelle. Si elle sort un album, il sera disque d’or en 5 minutes. A star is born ce 20 janvier sur les marches du Capitole !

New Radicals

New Radicals

Malgré l’absence de public, le rock au sens le plus noble du terme était aussi de retour après l’intronisation de Joe Robinette Biden, 46éme POTUS. Un show spectaculaire parmi les monuments les plus iconiques de la capitale US désertée pour cause de couvre-feu présenté par Tom « Hollywood is back » Hanks et un Bruce Springsteen au firmament de son art chantant la bien nommée « Land of Hopes and Dreams ». Puis, live du musée du blues de Memphis, Ant Clemons & Justin Timberlake ont chanté leur « Better Days » gorgé d’espoir. Sans oublier John Legend reprenant le torride « Feeling Good » de Nina Simone et les sidérants Foo Fighters avec leur prophétique « Times Like These ». Puis, retour sur le spectaculaire Mall pour un final aussi classieux qu’éblouissant, le « Fireworks » de Katy Perry chanté au beau milieu d’un immense feu d’artifice. Cependant, le moment musical le plus «  goosebumps » de toute cette journée se déroulait live from DC sur la chaine publique PBS avec la reformation la plus incroyable depuis longtemps. En 1998, le jeune Gregg Alexander publie « Maybe You’ve Been Brainwashed Too » le premier album de son groupe the New Radicals, porté par le hit en acier trempé, le généreux « You Get What You Give ». One hit wonder, le groupe s’auto-détruit un an après ce succès mondial, et même si Alexander signe quelques tubes pour d’autres artistes tels Santana, Sophie Ellis-Bextor, Texas, Hanson, Adam Levine ou encore Rod Stewart, il refuse dorénavant de se retrouver sous les feux de la rampe sauf que… entre temps, son incroyable « feel good song » est devenue la chanson fétiche de la famille Biden en général et du fils regretté Beau, en particulier. Le texte de « You Get What You Give » avait même été lu durant les funérailles de Beau Biden. Et cette année, la chanson est devenue en quelque sorte un cri de ralliement pour la campagne, Biden et que le mari de la vice-présidente Kamala Harris, Doug Emhoff, montait sur scène rejoindre son épouse sur les podiums des meetings de la campagne présidentielle. C’est ainsi que Gregg Alexander s’est décidé à reformer son groupe après 22 ans de silence pour interpréter et dédier la chanson iconique au nouveau président et à Beau Biden, « comme une prière adressée à Joe pour pouvoir rassembler à nouveau notre pays avec compassion, honnêteté et justice pour un changement dont nous avons tant besoin ». Les labels s’y sont cassé les dents, les managers aussi Gregg Alexander refusant obstinément de « pondre » un second New Radicals. Il aura fallu enfin sortir du brouillard définitif de Trump pour qu’il accepte enfin ce qu’il avait refusé toutes ces décennies. « Joe… Kamala… cette chanson est pour vous… », dit-il ! Et même si à 50 ans Gregg n’est plus intégralement le beau gosse qu’il était en 98, son interprétation de son hit iconique tant porteur d’espoir m’a tiré plus d’une larme à l’œil… des larmes de joie et aussi d’espoir, bien sûr…

 

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2 réponses

  1. Zak Alister dit :

    This felt so fucking good after 4 fucking years of the Shitshow nightmare. Godspeed Mr. President, Ms. Vice-President. Goodspeed America.

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