Waters dézingue Gilmour pour l’avoir « banni » du site Pink Floyd
« Il n’y a plus qu’à changer le nom du groupe en Spinal Tap » a déclaré Roger « Ça craint » Waters après que son ex-collègue l’ait zappé du site officiel de Pink Floyd. Et pourtant, ce n’est guère une hérésie, car pour mémoire le 23 décembre 1987 un deal avait été signé entre les deux, Waters conservant, entre autres, l’intégralité de la paternité de « The Wall », tandis que Gilmour récupérait la bannière Pink Floyd, par conséquent comme d’hab’ ce mauvais coucheur de Waters fait des histoires pour rien.
On parle d’un mec dont l’égo hypertrophié lui a fait claquer la porte de son propre groupe, un mec qui a cessé de se produire sur scène des années durant après avoir mollardé un fan qui a eu le tort de l’approcher d’un peu trop près, un mec si obsédé par sa détestation d’Israël, souvent cache-sexe d’un antisémitisme aussi inavouable qu’inavoué, que dès qu’un musicien annonce qu’il va s’en va jouer à Tel Aviv, il se retrouve sous le feu nourri des nervis du BDS galvanisés par les menaces de Roger Waters ( Voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/roger-waters-toujours-aussi-obsede-par-sa-haine-disrael.html ), un Waters que les morts en Irak, en Libye, en Birmanie, au Yémen, en Afrique subsaharienne et partout ailleurs laissent aussi indifférent que lorsque le zouave du pont de l’Alma se mouille les pieds. L’intensité de sa haine est hélas inversement proportionnelle à la qualité de ses enregistrements. Ses albums aussi pompeux qu’ennuyeux ne remportent pas les suffrages attendus et l’homme ne vit guère que par son fonds de commerce de « The Wall » et des royalties qu’il doit continuer à percevoir sur le catalogue Pink Floyd, lorsque Gilmour publie l’un après l’autre de somptueux opus ( voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/?s=Gilmour ). Et c’est ce même mec qui déclare aujourd’hui dans un message vidéo posté sur ses médias sociaux, que le groupe devrait « simplement changer le nom du groupe en Spinal Tap, et alors tout sera parfait », avant d’ajouter : « D’accord, je ne vais pas devenir tout bizarre et sarcastique, bien que comme vous le savez, c’est une direction dans laquelle je suis connu pour avoir parfois un caractère de cochon ». Tu parles d’un cochon ? C’est le même mec qui avait trainé Gilmour et le Floyd devant les tribunaux, car ils osaient utiliser durant les concerts le cochon volant dont il se revendique l’unique « inventeur ». L’ami Gilmour a alors rajouté une paire de couilles au cochon et la diva rock procédurière a été déboutée. Échec et mat !
Pourtant dans sa vidéo, tout commençait bien puisqu’il remerciait les fans de leur réaction à une nouvelle version de « Mother » de Pink Floyd, qu’il avait récemment enregistrée et postée pendant le confinement. C’est par la suite que tout se gâte et qu’il s’évertue à lancer son offensive contre Gilmour, lui reprochant que ladite vidéo ne soit pas disponible sur le site web de Pink Floyd ». Waters fait les questions et les réponses, poursuivant : « La réponse à cette question est qu’il n’y a rien de moi n’est sur le site. Je suis banni par David Gilmour. Il y a environ un an, j’ai organisé une sorte de Camp David pour les membres survivants de Pink Floyd dans un hôtel de l’aéroport de Londres, où j’ai proposé toutes sortes de mesures pour sortir de cette terrible impasse dans laquelle nous nous trouvons. Cela n’a pas porté ses fruits, je suis désolé de le déplorer ».
Dans une interview à Rolling Stone, il avait déjà affirmé qu’une reformation serait « putain d’horrible » en raison de l’échec de la rencontre entre le groupe. Le sympatoche Waters a aussi récemment pris le temps de dézinguer le candidat démocrate aux élections US, Joe Biden, qu’il taxe de « putain de minable » assurant « qu’il était peu probable qu’il batte Donald Trump ». Renouvelant sa critique de Gilmour, Roger la chouineuse a également déclaré « David pense que tout lui appartient. Je pense qu’il pense que parce que j’ai quitté le groupe en 1985, qu’il possède Pink Floyd, qu’il est Pink Floyd, que je ne suis pas pertinent et que je devrais juste me taire. Nous sommes tous libres de donner notre avis. ». Il a conclu sa diatribe en disant : « Restez en sécurité, vous tous. Nous vivons des temps très durs et désespérés et nous devons trouver des moyens de communiquer les uns avec les autres afin d’agir en coopération pour empêcher l’homme de détruire cette fragile planète que nous habitons tous « . Et qui saura nous protéger de Roger Waters ?