Neil Young fait un tabac à « Animal Farm »

Neil YoungPour cause de Covid-19 tous les concerts live sont interdits, distanciation oblige, mais qu’à cela ne tienne, Neil Young, jamais en manque de ressources, a décidé que, puisqu’il ne pouvait pas se produire devant un public humain, il allait néanmoins jouer devant un auditoire… d’animaux. Chevaux, lamas, alpagas, canards et poules de son ranch du Colorado se sont régalés de six titres acoustiques emblématiques du Loner. Et nous aussi, du coup…

Neil YoungNeil Young a publié son nouveau livestream de sa série Fireside Sessions, toujours admirablement réalisé par Daryl Hannah et rebaptisée pour l’occasion et avec un brin de folie « les sessions cour d’étable »…étendue aux « sessions  poulailler », car pour compenser son blues du public, Neil Young toujours confiné dans son ranch du Colorado, a donné un concert pour ses animaux de fermes, preuve que George Orwell l’auteur de « Animal Farm » a toujours raison : tous les animaux son égaux en droit, mais certains le sont plus que d’autres…à l’instar de ses chevaux, lamas, alpagas, canards, dindons et autres poules qui se sont éclatés sur les irrésistibles ballades acoustiques de notre jeune Neil. Cette session dure un peu moins de 29 minutes et voit Young explorer son catalogue. Tout commence avec « Tumbleweed »  issue de « Storytone » de 2014,  interprétée au ukulélé à l’extérieur d’une grange avec une superbe lumière. Les canards et les poules sont au rendez-vous et ces dernières aquiéscent de leurs cot cot cot, marquant ainsi leur totale appréciation. « Thank You », leur répond Neil, on entend le rire de Daryl avant qu’il n’enchaine avec « Homegrown ». Le ciel est d’un bleu aussi pur qu’aveuglant, l’ombre du légendaire guitariste se dessine sur le mur de la grange : Daryl Hannah nous offre là un pur décor de western.Neil Young

 

Nouveau cadre pour « Harvest », Neil est adossé à un arbre, une brise souffle, et les cris des volatiles ponctuent sa chanson. Cela me rappelle le bruit du bois qui crépite entendu dans sa chanson- justement enregistrée devant la cheminée du ranch- « Will To Love » sur « American Stars ‘n’ Bars ». Sacré Neil ! Voix incroyable qui donne toujours autant la chair de poule, il passe à son autre classique « Old Man » , une interprétation au feeling intégral. Les poules chantent avec lui et même le dindon. Et maintenant un message de notre sponsor : on découvre un canard se baigner dans un abreuvoir avant de s’ébrouer. Un message s’affiche à l’écran : « L’eau c’est la vie », tel est notre message !… qu’est-ce que j’aime ce mec ! Petit dialogue avec madame Young la réale avant d’attaquer la perle « Everybody Knows This Is Nowhere » où il vocalise entouré de poules, qu’on ne peut s’empêcher de chanter avec lui tant elle appartient à notre subconscient puis ce set s’achève sur « War of Man », un titre de « Harvest Moon » en plongé contre-jour, la silhouette familière de Neil se détachant dans la lumière du crépuscule. Et en guise de « the end » un petit message d’amour, « love, signé N & D » pour nous faire patienter jusqu’au mois prochain avec la sortie de son album « Homegrown », un album-studio mythique et jamais publié, capturé entre 1974 et 1975 à son Broken Arrow Ranch avec la participation de Crosby, Stills & Nash.Homegrown

 

Lien vers les Fireside Sessions 

https://neilyoungarchives.com/movie-night

 

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