DIEDERIK NOMDEN « Sooner / Later »
Nonden… pipe… non… Nonden… Diederik Nomden, soit l’un des quatre vocalistes des Analogues, le formidable tribute band Beatles des Pays Bas, et sans doute l’un des plus Fab Fouriens de la Galaxie, poursuit une vibrante carrière solo en parallèle depuis dix ans, publie son troisième album studio « Sooner / Later », une galette à croquer à tout prix s’il faut en croire Jacques Volcouve, notre plus éminent Docteur Ès-Beatles hexagonal.
Par Jacques VOLCOUVE
Ceux qui me suivent savent la haute estime que je porte envers les Analogues, ce groupe de Hollandais qui, depuis 2014, s’est donné pour mission de jouer en concert tout le répertoire que les Beatles ont délaissé, en raison de leur décision d’abandonner leurs tournées dès 1966. Plus qu’aucun autre groupe de reprises, ils sont capables de récréer la magie des Beatles comme en témoignait Geoff Emerick, l’ingénieur du son des Fab Four. Ici, pas de costumes de cuir, de vestes sans col et de perruques, pas d’uniforme de Sgt. Pepper et de fausses moustaches, pas de déguisement hippie ou vus lors du concert sur le toit. Ici c’est le respect de la musique et gardant intact l’émotion. Le groupe fait pour l’instant une pause dans ses tournées. L’occasion pour Diederik Nomden de reprendre sa carrière solo en sortant son troisième album studio « Sooner / Later » Comme ses deux disques précédant, il exprime son inlassable admiration pour ses héros les Beatles et surtout Paul McCartney, c’est bien naturel quand on sait que c’est souvent lui qui interprète avec brio les classiques signés Macca au moment des Beatles. C’est bien ici que s’exprime toute la différence avec les simples tribute bands des Beatles, les musiciens qui font partie des Analogues sont eux-mêmes des créateurs et de grand talent. Tout comme dans son « Parallel Universe » sorti en 2021, « Sooner/Later » regorge de mélodies dignes des « Quatre garçons dans le Vent », ici un son de guitare très harrisonien, là des harmonies dignes de John, Paul, George et Ringo et des mélodies dont McCartney pourrait être fier. Le choix est difficile entre « Save Me » qui ouvre l’album et les trois derniers morceaux « Feigning Shallowness », « Let Me Write » et T »he Two Of Us » qui se détachent dès les premières écoutes. Ce qui frappe aussi dans cet album c’est, on le remarque, la frustration d’être à la fin du disque alors qu’on vient juste d’écouter la première plage. Une seule solution, remettre le merveilleux objet sonique à son début, pour se réinjecter dans les oreilles les dix chansons qui constituent ce « Sooner/Later », une vraie pépite.
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