3 M de $ de dommages et intérêts pour le « Deliverance » EP de Prince

 

Prince Deliverance EPOui, vous avez bien lu, l’ingénieur du son/producer Ian Boxill qui avait publié sans l’autorisation des ayants droit de Prince le « Deliverance EP » aurait été condamné à payer 3 millions de dollars de dommages et intérêts. Ce dernier a fait appel de la décision ?

Ian BoxillIl devait sortir pour la date anniversaire de la disparition du Kid, mais il n’a été disponible que quelques heures sur internet et pourtant le « Deliverance EP » pourrait couter 3 millions de dollars de dommages et intérêts à Ian Boxill. Comme je l’écrivais dans Gonzomusic le 20 avril 2017 ( Voir sur Gonzomusic  https://gonzomusic.fr/prince-deliverance-ep.html ): « Il s’agit là de titres enregistrés par notre Kid de Minneapolis, entre 2006 et 2008, avec Ian Boxill, qui a, entre autres, bossé avec mes copains de Bones Thugs n’ Harmony, Gladys Knight et certains albums posthumes de 2Pac. Or, ce dernier qui détenait les bandes puisqu’il en avait « coécrit » les titres  s’est également attelé à la production réalisant des overdubs que l’on peut même qualifier de post-mortem. CQFD : ce n’est donc pas du 100% Prince, même si cela y ressemble étrangement. » Boxill et Prince ont collaboré sur les albums « 3121 » et « Planet Earth » respectivement en 2006 et 2007.  Ian Boxill a été également sommé par le juge de rendre tous les enregistrements en sa possession réalisés avec Prince Cette condamnation intervient après que Boxill a placé la chanson-titre, « Deliverance », sur les services de streaming juste avant le premier anniversaire de la mort de Prince en 2017. Il devait suivre avec un EP de six titres, mais les ayants-droit de Prince l’ont trainé en justice, affirmant qu’il avait violé son contrat.Un juge avait accordé en référé une ordonnance pour bloquer la sortie du EP et un arbitrage a statué en faveur des héritiers en août dernier, leur accordant 3 millions de dollars pour violation de contrat et 960 000 dollars supplémentaires pour couvrir les frais de justice. Ian Boxill a bien entendu contesté ce jugement et interjeté appel.

 

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