THE WEEKND : « Beauty Behind the Madness »

 

 

THE WEEKND Non content d’avoir publié LE tube de l’été 2015 avec son « Can’t Feel My Face » annonciateur de l’album « Beauty Behind the Madness » le Canadien the Weeknd va pouvoir également affirmer son hégémonie sur les classements de cet automne. Puissantes, aériennes, futuristes, sensuelles, vaporeuses même parfois, les 13 compositions du 3éme album de ce jeune prodige de 25 ans n‘ont pas fini de faire tourner nos têtes et nos corps.

THE WEEKND : « Beauty Behind the Madness »Mieux vaut tard que jamais ! Si comme la plupart d’entre vous je n’ai découvert the Weeknd que l’hiver passé, au détour d’un clip où, avec son incroyable coiffure en forme d’ananas, il vocalisait en duo avec la lolita Ariana Grande, le bien nommé « Love Me Harder », j’ai eu fort heureusement l’occasion de me rattraper depuis. Car cet été, sur toutes les radios de LA, tournait en boucle ce fichu « Can’t Feel My Face » qui est incontestablement le « Happy » ou le « Get Lucky » de l’année 2015. Exactement à mi-distance entre ses deux principales sources d’inspiration, soit Michael Jackson pour le beat et Prince pour une voix incroyablement haute perchée sur talons aiguilles. C’est bien toute la force du jeune Abel Tesfaye, un Canadien d’origine éthiopienne qui semble être né pour le rythme. D’ailleurs, c’est justement là tout le secret de the Weeknd : d’incroyables ruptures de rythmes qui se font soudain syncopés…comme justement sur cet « Can’t Feel My Face », inspiré par la cocaïne et son pouvoir anesthésiant : je ne sens plus mon visage car la coke l’a rendu insensible ».

C’est un bon Weeknd

 

 

Dés le premier titre, « Real Life », the Weeknd prouve qu’il ne se contente pas de s’inspirer des deux maitres funk, il marche également résolument dans son époque, injectant des synthés glacés et percutants comme ceux de Depeche Mode. Pulsées par de somptueuses harmonies , les vagues de synthés fluent et refluent tel un océan virtuel. Associé à l’Anglais Labrinth, il crée avec « Losers » un beat humain de claquements de mains qui résonne tout au long de la chanson. C’est sur, the Weeknd sait aussi s’accorder le temps de s’arrêter pour respirer le parfum des fleurs. Ainsi, « Tell Your Friends » est un élégant et coolissime slow piano/voix comme Todd Rundgren savait si bien les inventer au début des 70’s. Résolument futuriste avec une légère touche électro et pourtant paradoxalement également rétro, « Shameless » est un R&B dépouillé qui ressemble à s’y méprendre à du Cat Stevens sous MDMA. Et toujours cette voix incroyable, aussi surprenante qu’avait su l’être jadis celle de Terence Trent d’Arby, qui groove au plus haut sommet musical de feu Michael Jackson, avec « In The Night » et son up-tempo irrésistible. On trouve dans ce « Beauty Behind the Madness » aussi quelques guests : Ed Sheera sur un « Dark Time » carrément « Princier » et la vaporeuse Lana Del Rey qui vient nous allumer de toute sa sensualité animale avec « Prisoner », slow aussi cool qu’électronique. Enfin, l’album s’achève sur les 6 ‘ 17’’ d’ « Angel », une ambitieuse composition où the Weeknd joue sur les cassures de rythmes en imitant son 3éme héros : R Kelly pour nous énnivrer de ses violons. Bref rien que du beau monde, pour de vrai comme dans ses références virtuelles. Nous ne sommes que vendredi soir mais, à l’écoute de ces chansons, on peut d’ores et déjà se dire que c’est un excellent Weeknd…ah ah ah !

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