The Legendary Phil Collins En Vivo…and not dead yet !

 

Phil Collins in Rio

Phil Collins in Rio

 

C’est sous cette bannière mix latin- anglais que l’inoxydable Phil Collins s’est lancé dans une mega tournée sud-américaine de 14 dates du Brésil à Puerto Rico en passant par le Mexique, le Chili, le Pérou et l’Argentine. Il avait pourtant annoncé son désir de prendre sa retraite en 2012, mais enfant de la balle depuis son plus jeune âge, l’ex-chanteur de Genesis a du mal à quitter les feux de la rampe même si sa forme physique n’est plus tout à fait au rendez-vous. Zak Alister, notre envoyé spécial à Rio nous fait partager ce concert de Phil Collins  donné hier soir avec the Pretenders en ouverture dans la fièvre du Maracana, le légendaire stade de Rio de Janeiro.

 

De notre envoyé spécial à Rio Zak Alister

 

Malgré toute l’avance que nous avons essayé de prendre, Rio étant Rio, nous n’arrivons hélas que pour un dernier titre et demi de Chrissie, Keith Richards faite femme + la voix, and her Pretenders. Mais ce sont les meilleures,  « The Middle Of The Road » et  « Brass In Pocket ». Pas besoin d’en avoir écouté plus pour savoir que ce set fracassant rocked the arena !  À bout de Telecaster bleue, elle tient son groupe, dont le son et le fond n’ont pas changé, malgré la disparition de James Honeyman-Scott et de Pete Farndon. Un rock musclé, sensible, totalement adonné au rock’n’roll.

Phil Collins in RioAprès une pause, la chaleur moite d’un Maracana plein à craquer, déjà conquis dans cette fin d’un été brésilien, accueille Phil dans la clameur des héros même si une chirurgie du dos il y a un an et demi à laissé notre « drummer-hero » incapable de s’adonner à sa percutante passion derrière son immense set de batterie.  À petits pas, vieilli, s’aidant d’une canne, il arrive et s’assied sur l’avant-scène.   Il ne quittera hélas guère son fauteuil, malgré la promesse qu’il nous a faite de reprendre son instrument, et nous comprenons alors pourquoi sa biographie et cette tournée ont été conjointement intitulées: “Not Dead Yet”. Ce filou de Phil a toujours su conserver un sacré sens de l’humour face à l’adversité. Heureusement, “Against All Odds” nous entraine dans sa nostalgie. La voix est là, lui aussi, une émotion nous donne la chair de poule, et nous voilà plongés parmi tous les hits, dont tout le monde connait toutes les paroles. Nous chantons avec lui, à tue tête, ces chansons que nous connaissons par cœur, debout  dans la nuit qui nous submerge. Lorsque retentit “Another Day in Paradise”, on se dit pas de problème, à Rio nous y sommes. Et plutôt deux fois qu’une.

 Une grande fête, comme seuls les Brésiliens savent la fairePhil Collins

 

Suivent « Throwing It All Away », « Follow You, Follow Me »: les Genesis des grands succès. Puis l’incontournable “In The Air Tonight » perle de son tout premier LP solo , mais… ne dirait-on pas son fils à la batterie?  Eh oui, rieur, Nick Collins, 16 ans, fait preuve d’un professionnalisme exubérant, aux côtés de l’incomparable bassiste Leland Sklar, vétéran de plus de 2000 albums. Phil Collins a su s’entourer d’un band à la fois super tight et au coeur léger; Daryl Stuermer Ronnie Caryl guitars, Le Cubain Luis Conte au percussions, The Vine Street Horns, section cuivre aussi torride que cette nuit,  backing vocals Amy Keys, Bridgette Bryant, Arnold McCuller & Lamont Van Hook épousent docilement la voix et les chansons du maître.Show simple sur une scène dénudée, toute en couleurs tropicales- le stade mythique brésilien s’y prête à la perfection- on enchaine “You Can’t Hurry Love”, “Easy Lover”, “Sussudio”, alors forcément nous chantons, nous dansons, nous oublions tensions et injustices. C’est une grande fête, comme seuls les Brésiliens savent la faire, à peine sortis du Carnaval la semaine dernière. En rappel, “Take Me Home” achève la nuit.  Obrigado Brasil. Obrigado et respect Mr. Collins. Get well soon.

 

PS : seule petite ombre au tableau, même en 2018, avec toute la technologie du moment, c’est toujours « Mission Impossible » de correctement sonoriser ces immenses arènes pour 78 000 personnes, en béton, faites pour les sports. Mais c’est hélas le cas de beaucoup trop de stades de par le monde.

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