SQUID GAME

Squid GameC’est incontestablement LA série qui fait le plus couler d’encre aujourd’hui, la polémique SQUID GAME made in Korea diffusée sur Netflix fait un carton planétaire et au vu des premiers épisodes, on comprend aisément pourquoi. Ultra-violente, ultra-sanglante et débordant de références télévisuelles au-delà de ses carrés, ronds et triangles emblématiques, SQUID GAME pose un véritable problème de société le poussant à son paroxysme : tout est-il vraiment permis au nom du sacré saint pognon ?

Squid GameDes gardiens masqués en combinaisons rouges, des personnages arborant des numéros et dépouillés de leur identité, des jeux si mortels que peu en réchappent, si SQUID GAME est un OVNI télévisuel, on y retrouve énormément de clins d’œil au cinéma et à la télévision. LA CASA DE PAPEL pour les combinaisons, LE PRISONNIER pour les numéros, les films japonais et coréens « Battle Royale » et « Last Train to Busan » pour la violence exacerbée et les torrents d’hémoglobine… sans oublier « Parasites » pour l’humour noir décalé, ce « jeu de la pieuvre » est loin d’être le fruit du hasard. Né dans l’imagination de son show-runner Hwang Dong-hu-yuk, la série s’inspire aussi des mangas qu’il dévorait. « Je voulais dénoncer la société capitaliste dans ce qu’elle a de plus extrême » explique le producteur. Le pitch est simple comme un bol de riz,  joueurs invétérés, tricheurs, voleurs, tueurs, des losers tous criblés de dettes, au bout du bout du rouleau du désespoir, se voient offrir la chance de gagner des milliards de Wons ( 100€ = 140.000 W) s’ils acceptent de participer à une série de jeux inspirés de nos jeux de cour de récrée. Comme dans le tout premier épisode de LE PRISONNIER, les participants sont endormis par un gaz, avant d’être transportés inanimés vers la mystérieuse destination où ils se réveillent : une ile perdue où ils émergent portant des survêtements verts arborant chacun un numéro de 001 à 456.

 

Squid GameSeong Gi-hun, un parieur invétéré divorcé et endetté jusqu’au cou porte justement le numéro 456 lorsqu’il se retrouve parmi 455 autres joueurs surveillés en permanence par des gardes masqués et mutiques en combinaison rouge sous la direction d’un mystérieux superviseur qui porte un masque entre « Zardoz » et BELPHEGOR. Dès le premier jeu, inspiré du 1, 2, 3… soleil des gamins, les participants découvrent avec effroi que chaque perdant est immédiatement abattu, chaque mort ajoutant son écot de ₩100 millions à la cagnotte du gros lot de ₩45,6 milliards. Pour survivre et tenter de remporter le prix, Gi-hun doit s’allier à d’autres joueurs, dont son pote d’enfance Cho Sang-woo, pour faire front commun face à ces jeux de la mort. De jeu en jeu, bien entendu le nombre d’équipiers fond comme neige au soleil tandis que le magot forcément ne cesse de grossir. Au-delà de la violence que certains jugent « gratuite » SQUID GAME est une magnifique parabole sur la cupidité humaine. Depuis sa diffusion sur Netflix, le 17 septembre sa popularité ne cesse de croitre, mais aussi la polémique sur sa violence assumée, au point que SQUID GAME est désormais un phénomène qui oppose certains parents, dont certains veulent même interdire à leurs gamins de jouer à 1, 2, 3… soleil dans leurs cours de récréation… ne faisant ainsi que booster le buzz sur cet irrésistible « jeu de la pieuvre »…

 

Diffusée sur Netflix depuis le 17 septembre 2021

 

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