Sodome et Gomorrhe chez Diddy et nettoyages after orgies
« C’est vraiment dégoûtant ! » s’exclame et à juste titre l’ex-assistant personnel de Diddy car durant deux ans il devait également assurer la partie ménage des après bunga-bunga de son boss. Dans le doc « The Fall of Diddy (La chute de Diddy) », face caméra Phil Pines affirme qu’il devait après coup… comme on dit si bien, nettoyer les fluides corporels, les préservatifs usagés et bien d’autres choses inavouables encore lorsqu’il était l’assistant exécutif principal de Combs.
Un ancien employé de Sean « Diddy » Combs ( Voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/?s=diddy+combs ) balance sur son expérience au service du magnat du hip-hop en disgrâce et c’est de l’extra lourd. Phil Pines, qui déclare avoir travaillé comme assistant de direction pour Combs de 2019 à 2021, s’est entretenu avec la journaliste Mara S. Campo dans le cadre de la série documentaire « The Fall of Diddy (La chute de Diddy) » sur Investigation Discovery (ID). Dans l’interview, enregistrée la semaine dernière, Pines explique qu’il a dû souvent assurer du « nettoyage d’urgence » pour le natif de Harlem après ses fameuses agapes.
« Nettoyer, concrètement cela signifie qu’il a total ruiné la chambre d’hôtel », explique Pines dans un extrait de l’interview. « Plus la soirée s’éternise est long, plus le nettoyage sera intense ». Un enregistrement audio montre ensuite Combs demander à Pines de « venir mettre de l’ordre », expliquant que « ça n’a pas l’air luxueux ». « Pour moi, c’était probablement l’une des choses les plus difficiles à assurer. Quand vous arrivez, vous découvrez les dégâts, les taches, les fluides corporels, les préservatifs usagés, l’huile pour bébé à moitié utilisée, la Vaseline qui suinte sur les côtés du flacon et que vous devez ramasser… Du verre brisé, de l’urine, du sang. Il n’était pas rare de voir des taches sur les meubles, sur les murs et les draps, que nous devions enlever… On ne peut qu’imaginer ce qui se passait réellement là-dedans. C’est juste dégoûtant ».
Selon The Hollywood Reporter, dans l’interview complète, Pines a rappelé qu’il aurait vu Combs abuser physiquement de femmes, et qu’il aurait été poussé à avoir une activité sexuelle pour prouver sa loyauté à Combs.
« Je me souviens l’avoir entendu prononcer les mots : “Prouve-moi ta loyauté”. Il m’a ensuite attrapé par les épaules, m’a fait un massage rapide, comme un entraîneur le ferait avec un joueur sur le point d’entrer en jeu, m’a tendu un préservatif et m’a poussé vers une femme qui était sur le canapé, une invitée », a expliqué Pines avec émotion, précisant que la femme avait consenti à l’activité. « Il m’a piégé. C’était un cirque. Il faisait ce qu’il voulait de nous, et nous n’étions là que pour lui. C’est un prédateur. Je veux dire par là qu’il est sexuellement chargé et qu’il manipule les gens. Il a une capacité innée à vous mettre à l’aise et à vous faire faire des choses que vous ne feriez jamais autrement. Face à ces graves accusations l’équipe de Combs a publié une déclaration à propos du documentaire de THR :
« Ces documentaires profitent du cirque médiatique qui entoure M. Combs. Les producteurs n’ont pas accordé suffisamment de temps ou de détails à ses représentants pour qu’ils puissent répondre à des allégations non fondées, souvent émanant de participants non identifiés dont les propos manquent de contexte. En retenant ces informations, ils ont empêché M. Combs de présenter des faits pour contrer ces accusations mensongères. Cette production vise clairement à présenter un récit partial et préjudiciable. Comme nous l’avons déjà dit, M. Combs ne peut pas répondre à tous les coups de publicité ou à toutes les allégations ridicules. Il a pleinement confiance en la justice et en la vérité qui prévaudra : les accusations portées contre lui ne sont que pure fiction. »
Pines a intenté un procès contre Combs en décembre 2023. Selon le magazine People, Pines affirme qu’il était responsable du sac « MVP », un sac Gucci rempli de drogues et de jouets sexuels lors d’un voyage avec Combs. Il affirme également que le fondateur de Bad Boys Records avait sciemment contracté le COVID-19 lors de son 51éme anniversaire et qu’il n’en avait pas informé les invités, ce qui a permis à l’un d’entre eux de l’attraper.
« Peu importe le nombre de procès intentés, cela ne changera rien au fait que M. Combs n’a jamais agressé sexuellement ni fait l’objet d’un trafic sexuel, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme, d’un adulte ou d’un mineur. Nous vivons dans un monde où n’importe qui peut intenter une action en justice pour n’importe quelle raison. Heureusement, il existe un processus judiciaire juste et impartial pour trouver la vérité, et M. Combs est convaincu qu’il aura gain de cause au tribunal », a précisé un communiqué sur l’action en justice, d’après PEOPLE. Actuellement, le rapper est toujours derrière les barreaux, car il est accusé de racket, de trafic sexuel par la force, la fraude ou la coercition, et de transport à des fins de prostitution. Au-delà du procès pénal, qui devrait débuter en mai, l’homme de 55 ans est également poursuivi pour viol, abus physiques et autres faits.
