Rockers united VS Donald Trump
Après Aerosmith, Adele, REM et Neil Young, les Stones à leur tour interdisent formellement à Donald Trump d’utiliser leurs chansons durant ses meetings de campagne.
Selon CNN, les Stones viennent de publier un véhément communiqué précisant que le candidat à la campagne présidentielle n’avait en aucun cas leur autorisation de passer leurs chansons durant ses meetings. « Les Rolling Stones n’ont jamais accordé de permission à Donald Trump durant sa campagne d’utiliser leurs chansons et exigent que cet usage intempestif cesse immédiatement ». On ne peut guère être plus clair ! Pourtant depuis des semaines chaque meeting du candidat à la présidentielle est l’occasion pour le milliardaire de passer sa chanson favorite des Stones : « You Can’t Always Get What You want ». Il est vrai que le pauvre Donald Trump se fait systématiquement jeter par toutes les rock stars. Adele fut la première à interdire à Trump d’utiliser une de ses chansons, « Rolling In The Deep », arguant « qu’elle n’avait en aucun cas accordé de permission à qui que ce soit permettant que sa musique soit détournée à des fins politiques ». De même Aerosmith par la voix de son chanteur Steven Tyler, pourtant un Républicain affirmé, avait carrément envoyé un huissier pour délivrer une mise en demeure exigeant que « Donald Trump cesse immédiatement d’utiliser son « Dream On » donnant ainsi la fausse impression qu’il soutenait ce candidat. Tyler soulignait que « cela n’avait rien de personnel, mais que c’était une question de principe sur la défense des droits d’auteur. ».
Délit de « détournement de rock »
Avant cela, c’était au tour de Neil Young d’intervenir publiquement pour que Trump cesse de détourner son fameux « Rocking in The Free World » à son profit. Young en avait profité pour déclarer publiquement sa flamme électorale…au « socialiste » Bernie Sanders. Enfin, encore précédemment et preuve s’il en est que le milliardaire est un dangereux récidiviste décomplexé du délit de « détournement de rock » c’est avec Michael Stipe de REM qu’il a eu maille à partir pour l’usage abusif du hit « It’s the End of the World As We Know It (And I Feel Fine) ». Après avoir écrasé tous ses concurrents à droite, Donald Trump est aujourd’hui le candidat officiel des républicains. Dans le cas improbable où se dernier parviendrait jusqu’à la Maison-Blanche, on n’aurait pas fini d’assister à des concerts, festivals et autres rassemblements anti-Trump.