Racket, trafic sexuel et prostitution Sean Combs loin d’être un sugar Diddy

Voici dix jours, on apprenait que les Fédéraux enquêtaient sur Sean «  Diddy » Combs, leur investigation est semble-t-il passée à la vitesse supérieure puisque le rapper new yorkais a été arrêté hier soir à l’hôtel Park Hyatt de Manhattan et placé en garde à vue par les services de sécurité intérieure, selon une source informée, ce qui prouve que même si l’on en doutait Diddy n’était donc pas le sweet sugar daddy que l’on croyait.

Gonzomusic vous l’avait déjà révélé voici deux semaines, Sean «  Diddy » Combs ( Voir sur Gonzomusic  https://gonzomusic.fr/?s=Diddy ) avaient les Feds aux trousses ( Voir sur Gonzomusic  Les Feds enquêtent sur Sean « Diddy » Combs ) et les G men n’ont manifestement pas chômés puisqu’un acte d’accusation fédéral a pu être émis contre le nabab du rap qui va devoir faire face à un certain nombre de lourds chefs d’accusation. En effet, lors d’une conférence de presse, le procureur du district sud de New York, Damian Williams, a déclaré que l’enquête se poursuivait et qu’il n’excluait pas la possibilité de nouvelles inculpations à l’avenir. Les accusations contre Diddy sont particulièrement graves.  Le procureur du district sud de New York a exposé les charges retenues contre Combs pour racket, trafic sexuel et transport d’un Etat à l’autre à des fins de prostitution. Ce dernier a déclaré qu’« entre au moins 2008 et aujourd’hui, Combs a abusé, menacé et contraint ses victimes à satisfaire ses désirs sexuels, à protéger sa réputation et à dissimuler sa conduite ».

Les délits présumés de Combs vont également peser lourd dans le procès à venir : le rapper aurait administré à ses victimes des drogues diverses au cours de performances sexuelles prolongées qu’il appelait « freak offs », a déclaré Williams, assurant que « Combs aurait ainsi planifié et contrôlé ces marathons sexuels, et les aurait souvent enregistrés électroniquement. Les ‘freak offs’ duraient parfois plusieurs jours, impliquaient plusieurs travailleuses du sexe et souvent une variété de dopes, tels que la kétamine, l’ecstasy et le GHB, que Combs distribuait aux victimes pour qu’elles restent obéissantes et dociles », a déclaré Williams qui a également détaillé les abus physiques que Combs aurait infligés à ses victimes, affirmant qu’ils entraînaient parfois des blessures qui mettaient « des jours ou des semaines à guérir ». « Plus précisément, Combs a donné des coups de pied, traîné et jeté un vase sur une victime dans un hôtel de Los Angeles alors qu’elle tentait de s’enfuir », a-t-il déclaré.

« Les procureurs cherchent à placer Sean « Diddy » Combs en détention avant le procès », a assuré Williams. Les procureurs fédéraux ont déposé une requète auprès de la cour dévelopant leurs arguments, mais Williams n’a pas révélé tous les détails qu’elle contenait. Combs comparaîtra devant le tribunal à 14 h 30 ET aujourd’hui, selon une source policière, mais son inculpation laisse peu de doutes et il risque de suivre le même chemin que son collègue R Kelly (Voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/?s=R+kelly  ).

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Inculpé et mis sous écrou, on apprend également que Sean « Diddy » Combs s’est vu refuser sa liberté sous caution et qu’il avait a été placé en détention après avoir plaidé non coupable devant un tribunal fédéral d’accusations de racket et de trafic sexuel. Les procureurs ont fait valoir que le magnat de la musique ne devait pas être libéré parce qu’il était déjà rentré contact avec des témoins et des victimes.