James Bond 007 : Mission à Paris
Et oui, depuis aujourd’hui et jusqu’au 4 septembre, James Bond 007, l’espion le plus célèbre du monde est en mission…à Paris, et plus précisément à la Grande Halle de la Villette à travers l’exposition James Bond consacrée à ses aventures multiples depuis 50 ans déjà, sans que l’espion de Sa Majesté ait pris la moindre ride, ce qui constitue sans doute l’un de ses principaux exploits.
James Bond ne débarque pas seul à Paris. Entouré de ses costumes, de ses smokings, de ses uniformes emblématiques comme le kilt porté par George Lazenby dans « Au service secret de Sa Majesté », de ses gadgets confectionnés par Q, comme ses montres Omega Seamasters ou l’attaché-case de Bond dans « Bons baisers de Russie », 007 s’expose avec art. On craque sur les croquis des bases secrètes des vilains, sur le « pistolet d’or » confectionné à partir d’un stylo Parker, d’un briquet Dunhill et d’un étui à cigarettes de « L’homme au pistolet d’or ». Toujours au rayon « métal précieux » l’expo a recréé la fille en or de Goldfinger, la regrettée Shirley Eaton décédée en mars 2015, allongée sur son lit. On retrouve bien entendu une vaste collec de smokings portés par les Bonds successifs de Sean Connery à Daniel Craig, le costume spatial de Roger Moore dans « Moonraker » ou la tenue de ski de «L’espion qui m’aimait ».
Aston Martin DB5
Mais les méchants ne sont pas oubliés pour autant, c’est ainsi que l’on découvre avec délectation la tenue de soubrette killeuse de la diabolique Rosa Klebb avec sa chaussure poignard de « Bons baisers de Russie » ou les dents métalliques de Jaws dans « L’espion qui m’aimait ». La robe rouge et les cartes de Solitaire dans « Vivre et laisser mourir » sont également de la partie. Chaque objet, chaque photographie est si durablement ancrée dans nos mémoires collectives. De la statue de cerf qui orne l’entrée de Skyfall au sexy bikini légendaire de Honey Ryder ( Ursula Andress) dans « Dr No » en passant par de rares photographies du père de Bond, Ian Fleming « James Bond : l’exposition » ravira tous les fans du fameux détenteur du « permis de tuer ». Bien entendu, joyaux entre les joyaux, la sublime Aston Martin DB5 est de la partie avec ses chromes et tous ses gadgets… et même en version total destroy après l’attaque du démoniaque Raoul Silva (Javier Bardem) sur la demeure familiale de Skyfall. Bon ce qui est rassurant c’est que la prod n’a pas sacrifié une véritable DB5 mais une simple maquette. Ouf on respire ! Par contre, double déception à la boutique de souvenirs on ne trouve que des objets médiocres estampillés du dernier Bond « Spectre » et quelques bouquins plutôt sympa. Par contre, le plus surprenant c’est qu’on on’y trouve pas l’ombre d’une affiche de film de JB et le pire du pire c’est qu’il n’y a également AUCUN BD ou DVD de 007 qui en compte pourtant pas moins de 24 à son actif en 50 années d’exercice..mais que font Universal Export et la police de la MGM ?