CISCODATS : « Hands of Love »

Ciscodats

 

Remember Ciscodats ? Oui, ce duo français énigmatique qui ne publie que des morceaux instrumentaux (voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/ciscodats-histoires-sans-paroles.html ). Et bien, il est de retour, avec une nouvelle collection de 12 titres…mais, pour la première fois cependant, quelques chœurs…voire, soyons fou, quelques chants viennent agrémenter le paysage sonore de ce nouveau Ciscodats, dont, du coup, toutes les histoires ne sont plus obstinément sans paroles.

 

Ciscodats coverAmis cinéastes, metteurs en scène, réalisateurs de documentaires et autres avaleurs d’images de toutes sortes, ce disque est pour vous. Amis mélomanes, lassés par les textes forcément ineptes de chanteurs encombrants, ce disque est également pour vous. Car, avec ces instrus, le moins que l’on puisse dire c’est que l’on ne s’encombre pas de paroles…ou si peu. Cette fois, le duo constitué par Patrick Dattas, l’ex-chanteur du groupe New Wave Opera, et son complice Francis Martin s’est laissé aller, sur trois titres, notamment, à chantonner et même…oh incroyable à chanter. La composition-titre, « Hands of Love  »  ouvre cet album sur un beat un peu pompeux et oriental, qui me fait un peu songer au « Kashmir » de Led Zep.  Ce slow mélancolique est porté par des chœurs qui montent, comme le muezzin dans son minaret; il est parfaitement taillé pour un film qui se déroulerait au Moyen Orient. De même, « Breathe », doté d’une partie au Vocoder sur son intro, évolue très vite sur un rythme un peu reggae peroxydé à la Police en slow-motion. Mais le plus incroyable, c’est ce chant qui retentit à 3’ 49’’ où Dattas revient à ses premiers amours de vocaliste. « Move », titre funky cool, un poil exotique, suggère le voyage et l’évasion, tandis que l’inquiétant « On the Strings » évoque une BO imaginaire pour un film de John Carpenter.

On n’est pas saoulé par les délires du chanteur

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Mais il faut attendre « Tekno Wave », dont le cool synthé retro rapelle Silicon Teens, OMD et même New Order…pour découvrir ce qui constitue sans doute le meilleur titre de ce CD.Après le slow aérien mélancolique « Dust », « Vibes » forcément « good »… comme son nom l’indique, est un peu funky et insouciant, constituant le  second meilleur titre du projet. Avec « Rocking »… on se demande : mais où est la chair ? Non sérieusement… en tout cas elle me fait penser à…« Lost in the Supermarket » des Clash sur « Sandisnista ». Carrément. Quant à « Winning », porté par son rythme pulsé syncopé, il ferait une excellente base pour un tube de « rap ». Enfin, cette collection d’instrus et de quasi instrus s’achève sur « Red », une composition insoumise taillée pour la Méluche…naaaaoooonnnn, je rigole, quoi que, avec un titre pareil ! Et si on en faisait une compo pour Axelle…Red… naaaaoooonnnn, je rigole encore. Quel plaisantin ce GBD !  En fait «Red » a  plutôt  le côté héroïque d’une chanson de Simple Minds telle que « New Gold Dream ».Avec tous ces instrumentaux éclectiques, au moins on n’est pas saoulé par les délires du chanteur. Ici pas de sempiternelle « I love you »…ni  de« I hate you », d’ailleurs, juste des sons pour vous envelopper et ouvrir grand votre imaginaire.

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1 réponse

  1. Francis Martin dit :

    « Amis cinéastes, metteurs en scène, réalisateurs de documentaires et autres avaleurs d’images de toutes sortes, ce disque est pour vous. « 

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