CALIFORNIA ROAD 101

California road 10122° un 26 octobre à Paris, si l’été indien ensoleillé prolonge étrangement notre été, il a désormais une parfaite BO:  le EP CALIFORNIA ROAD 101, fruit de la collaboration entre Gaël « Geyster » Benyanim et le fameux DJ Joachim Garraud. En tout, 5 titres capturés dans un camper au beau milieu du désert Californien pour mieux nous faire partager ce feeling du Golden State aux harmonies démultipliées, comme autant d’hommages aux Beach Boys, aux Eagles, aux Fleetwood Mac, aux Steely Dan et à tant d’autres héros du LA sound.

GeysterCertes, Gaël Benyanim n’est pas une nouveauté pour les lecteurs de Gonzomusic. C’est quasi obsessionnel, dès que le garçon publie un album sous son pseudo de Geyster on ne peut s’empêcher de l’évoquer (Voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/?s=Geyster ). Cette fois, cependant est un peu différente puisque ces chansons sont issues de la collaboration entre Gaël et le fameux DJ Joachim Garraud et on peut dire qu’elle se révèle largement fructueuse. Déjà ce qui est rare, le chanteur de Geyster a opté pour un retour en force de la langue de Molière lorsqu’il vocalise le plus souvent en anglais. D’autre part, les séquences de Garraud offrent une dimension neuve à cette musique. Dès le premier titre « Le flow de Michel » on est transporté au milieu des palmiers de LA avec un son qui hésite entre Michael Franks ( Voir sur Gonzomusic MICHAEL FRANKS « The Camera Never Lies » ), Lou Rawls et nos bons vieux Doobie Brothers ( Voir sur Gonzoùusic LE CHATEAU LIBERTÉ DES DOOBIE BROTHERS) et des harmonies en cascades qui coulent doucement comme le chocolat sur les profiteroles.

Intro acoustique à la « A Horse With No Name », voici « Je pars en solo » aux échos d’America, de Poco, de Firefall et des Byrds et on est immédiatement téléporté au sommet des collines d’Hollywood comme un coucher de soleil à l’observatoire de Griffith Park. Sans doute le titre le plus Garraud, l’instru « LAGoodvibe Theme » pulse entre le « Flic de Beverly Hills », une BO de John Carpenter… et Depeche Mode et c’est bien cool. Enfin, tout s’achève sur le diamant brut de cet EP, « Pas la même Californie » au groove en forme d’hommage discret au « I Love America «  de Patrick Juvet mais aussi à la perfection sonique d’un Steely Dan, un titre dont le swing vous téléportera instantanément jusqu’à Pacific Coast Highway…simplement en fermant les yeux et c’est bien là tout le pouvoir de la musique. Ride on… 

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