AVEC SIMPLE MINDS À LOCHEARNHEAD

Lochearnhead

Lochearnhead

Voici 30 ans dans BEST, GBD s’envolait pour le Grand Nord écossais retrouver Jim Kerr et ses Simple Minds dans leur fief aux pieds du magnifique lac Loch Earn pour découvrir leur premier LP depuis la sortie de leur colossal « Once Upon A Time » voici 4 ans. Porté par son hymne à Mandela et intitulé « Street Fighting Years », il sera le chant du cygne du fameux groupe de Glasgow…sauf que ni lui ni moi ne pouvions alors nous en douter. Flashback….

Simple MindsJe me souviens de cet hiver 88/89. J’avais « couvert » pour la télé le Festival de films rock « Val Rock » qui se tenait à Val d’Isère pour « Drevet vend la mèche » sur FR3…avant d’enchainer avec mes vacances d’hiver à Megève comme toujours. Sauf que j’avais reçu un message de Virgin donnant son feu vert à la fois pour la télé et pour BEST pour partir interviewer Simple Minds chez eux dans leur studio-manoir écossais. D’un coup d’avion de Genève airport via Heathrow j’étais arrivé à Édimbourg où mon vieux complice Brice Findlay, manager du groupe m’avait récupéré dans sa jolie Jaguar coupé pour filer vers le nord. Arrivé au studio-manoir de Lochearnhead face au lac, j’ai retrouvé un Jim Kerr radieux. Et comment aurait-il pu en être autrement : le chanteur des Minds était in love avec Chryssie Hynde des Pretenders…qui triomphait alors dans son superbe duo avec Ali Campbell et ses UB 40 « Breakfast In Bed ». Le couple de rock-stars avait même eu une fille Yasmin. Le soleil des Minds était au Zénith. Hélas, après ce dernier album à succès tout va se précipiter. Mon copain Bruce Findlay, le manager historique depuis le tout début du groupe est viré. Épuisé après la tournée, le clavier Michael MacNeil jette à son tour le gant. Quelque chose s’est définitivement brisé. Pourtant le groupe avait su se montrer particulièrement prophétique puisque dans la foulée de la publication de « Mandela Day », Nelson Mandela finit par quitter sa prison de Rubben Island, après 27 ans de détention, pour être finalement libéré avant d’être élu par le premier suffrage universel d’Afrique du Sud. Mais malgré la tentative « Real Life » de 1991, Simple Minds amorce un long déclin. Il faudra attendre les années 2000 pour voir le groupe de Jim Kerr relever à nouveau la tête et persévérer jusqu’à nos jours où il célèbrera ses quatre décennies avec une très longue tournée justement intitulée « 40 Years of Hits World Tour 2020 ». En attendant…retour à Lochearnhead !

Publié dans le numéro 248 de BEST sous le titre :

PRÉSENCE D’ESPRIT

Simple Minds

Le Studio

« Lochearnhead, juste des Simple Minds retrouvant les studios après une longue absence, bien décidés à se colleter avec une nouvelle décennie qu’ils annoncent rude. Une ballade écossaise avec Jim Kerr, par Gérard Bar-David » Christian LEBRUN

Depuis le départ d’Edinburgh, nous avions déjà dépasse une bonne demi-douzaine de châteaux. Etaient-ils tous hantés ? « Cela m’étonnerait, ils n’ont pas tous ce privilège », réplique Bruce Findlay avec son superbe accent tartan qui rock et rolle les « r » a la Scottish. Enfoncé dans le cuir fauve du coupé Jaguar du manager de Simple Minds, j’avalais du regard des miles et des miles de verte campagne écossaise en écoutant le « Ballad Of The Streets », un maxi trois titres, première manifestation du groupe de Jim Kerr depuis deux ans. D’abord il y a ce « Belfast Child » pour lequel la voix de Jim monte doucement presque a cappella sur un nuage de synthés dessinés par Michael McNeil. Séquences lentes et climatiques ou I’écho dépouillé d’une flute est un cri qui déchire le silence. Puis la tension monte lorsqu’interviennent les guitares de Charlie Burchill et la voix du Kerr est un rayon de soleil sous un rideau de pluie et c’est comme si l’enfant de Belfast nous fixait de son regard terne. Le second titre, « Biko », une sanglante reprise de la chanson de Peter Gabriel, est un cross-over émouvant et grandiose. Et aux accents des cornemuses les Minds offrent des funérailles de chef de clan écossais au leader sud-africain de la Black Consciouness. Enfin, la troisième chanson, « Mandela Day », est une vieille connaissance puisque Simple Minds l’a composée et chantée pour le concert-anniversaire de Nelson Mandela a Wembley l’été dernier. D’une entêtante simplicité, « Mandela Day » est une ballade coup de foudre; Jim n’y cesse de chanter que Mandela est libre derrière ses barreaux. On n’enchaine par les symboles, et les paroles de Jim percutent les murs d’une certaine prison de Cape Town: Rubben Island. « Mandela Day » est vraiment le grand frisson chair de poule, larmes refoulées au fond de la gorge et la colossale force de conviction d’un Écossais un peu/ beaucoup/passionnément/à la folie/entêté. Grand ciel bleu claquant en guise de toile de fond, surexposés à la lumière d’un soleil radieux, les paysages d’Écosse forment un clip surréaliste qui se synchronise au rock de Simple Minds. En dépassant le château de Mary Queen of Scots, l’image de la dernière Reine d’Écosse la tête posée sur son billot de la Tour de Londres se superpose aux derniers stock-shots de Nelson Mandela juste avant son arrestation voici vingt-six ans puisque nul n’a été autorise a le photographier ou a le filmer depuis. Les Écossais ont ce sens inné de la tragédie. Colonisés, écrasés par la botte de l’envahisseur anglais, terrassés par la crise économique, ils n’ont jamais perdu la flamme.Loch 1

Bridge of Allan, aux pieds des high-lands, on abandonne l’autoroute pour une départementale sinueuse. Au loin, les sommets des montagnes se font des cheveux blancs. A travers le pare- brise de la Jaguar, les tavernes de pierres grises ont l’air de s’être échappées des pages d’un roman de Sir Walter Scott.

« La maison ou nous allons retrouver Jim appartient au groupe. C’est une vieille demeure bâtie au siècle dernier, plantée sur les bords d’un lac en pleine nature. Cet endroit superbe se prête totalement a la musique, aussi avons-nous construit juste a coté le studio où nous avons enregistré tous les nouveaux morceaux », explique le jovial Bruce Findlay. Presque quatre années se sont écoulées depuis la sortie de « Once Upon A Time » et dans la foulée de leur tournée marathon le double album « Live In The City Of Light » capturé a Paname-Ville-Lumière n’était qu’une carte postale souvenir. Le maxi « Ballad Of The Streets » puis l’album « Street Fighting Years » qui doit suivre sont le fruit d’une longue mutation, d’une re-découverte de… la simplicité. Et soudain a travers un bosquet de conifères, la surface du Loch Earn miroite sous le soleil. Instantané vertigineux de sombres montagnes et de reflets émeraude, la Jag vire sur un chemin privée pour s’arrêter face a une grande bâtisse.

«Ici nous n’avons pas de fantôme, mais des dizaines de chauves-souris sont dans le grenier en état d’hibernation », commente Bruce en poussant le lourd battant des portes de la propriété de Lochearnhead. À l’intérieur, je retrouve le sourire familier de brother Paul Kerr, « frère de quelqu’un » et tour-manager des Minds. Un Jim Kerr transfiguré nous rejoint face a la cheminée qui crépite. Incroyablement juvénile avec ses cheveux courts, le chanteur ressemble presque a Rick Astley. Clin d’œil complice et accolade chaleureuse, Jim m’entraine au dehors pour une visite guidée des environs dans son Mitsubishi 4X4 qui glisse doucement sur le bitume a flanc de montagne.Jim loch again

« Nous sommes venus dans ce coin reculé juste après la dernière tournée pour nous ménager une coupure physique et mentale. Nous savions qu’à Lochearnhead nous aurions assez de recul sur nous-mêmes pour réinventer notre son. Regarde ces paysages, ne constituent-ils pas l’endroit idéal ou démarrer une nouvelle aventure ?»

De part et d’autre de la route, des moutons tatoués rose-fuchsia broutent I’herbe trop rare de ce décor de légendes.

« L’axe Belfast/Soweto tracé par les nouvelles chansons n’est pas le fruit du hasard, n’est-ce pas Jim ?

On m’a déjà demandé ce que ces trois chansons avaient en commun. Les parallèles sont nombreux, mais ce qui prime pour moi c’est leur coté « héros ». Pas juste un seul héros comme Mandela, mais un symbole du combat pour tous ceux qui sont la-bas, tout comme Steven Biko. Indirectement, « Belfast Child » est aussi une chanson politique, car il y a quelque chose de vraiment héroïque dans le destin de cette ville. Au-delà de la douleur et de /a politique la vie continue et c’est ce qui compte.

Mandela Show WembleyL’an passé, au concert pour Mandela, j’avais déjà souligné que l’Afrique du Sud n’avait pas le monopole du racisme. II est tristement présent en France, en Grande-Bretagne où il gagne du terrain parce que les jobs se font de plus en plus rares et que dans ce cas on commence a montrer du doigt certains d’entre nous comme les Juifs ou les Arabes. Lorsque Jerry Dammers (The Specials NDLR) m’a contacté la première fois pour me parler du concert, on s’est dit qu’il devait être différent de tous les autres. Chaque groupe devait ainsi écrire SA chanson pour Mandela. À télé, j’avais vu ce reportage tourné a Soweto ou des gamins chantaient le « Free Nelson Mandela » de Jerry. Quelle réussite ! Surtout lorsqu’on sait qu’il suffit d’arborer un T-shirt a l’effigie du leader de l’ANC pour se retrouver en détention. Mais on ne fusille pas une chanson, les barreaux destinés a l’enfermer n’ont pas encore été forgés. « Mandela Day » a été écrite en trente minutes. Dans un premier temps, on s’est dit qu’il fallait un truc géant, un hymne vertigineux, mais je me suis souvenu de ces kids de Soweto et on s’est dit au contraire qu’elle devait être la plus simple possible. On a attaqué par une drum-machine battements de coeurs, Charlie a balancé ses mélodies simples et naïves comme un courant de liberté, et moi je me suis mis a chanter ces textes presque enfantins. Et je me suis fait vanner par tout le monde : « heu… quelqu’un a-t-il expliqué a Jim que Mandela n’était pas encore libre ? ». Cela prouve en tous cas que lorsqu’on enferme un homme durant vingt-six ans, on obtient l’effet inverse de ce qu’on souhaitait. Nelson Mandela est de plus en plus libre parce que son image n’a cessé de grandir pour se confondre avec son combat et celui des opprimés tout autour du monde.Ballad-Of-The-Streets

Toute l’idée de « Ballad Of The Streets » découle de la chanson de Wembley ?

C’était plus inconscient que cela. On parle toujours de |’évolution de Simple Minds a travers les années: groupe de club puis groupe de stade, groupe européen puis américain. C’est sans doute vrai, mais ce qui me parait le plus intéressant c’est notre nouvelle attitude plus physique et plus militante, Auparavant, la nature de nos textes s’apparentait presque au voyeurisme: «on a vu telle et telle chose et on doit vous en parler… ». Aujourd’hui, cela ne suffit plus, nous devons aller droit a l’essentiel : « si tu sais quelque chose, alors dis-le sans détour. Et si ce sentiment est assez puissant, alors bats-toi pour lui». Je crois que nous avons gagné en maturité, et ma « paternité» n’y est sans doute pas étrangère. Nous avons compris que notre situation de groupe à succès nous offrait une véritable plate-forme médiatique. Epée de Damoclès, ce fichu micro que l’on perche au-dessus de toi est aussi une arme redoutable. Alors tant pis si le journaliste en face de toi n’ose pas te poser les questions qui comptent, pose-les toi-même. Lorsqu’on décroche un tube aux Etats-Unis, du jour au lendemain le soi-disant événement monopolise les news a travers tout le pays et tu te dis : « Dieu… j’ai enfin une chance de faire passer quelque chose ». Mais nous n’avons aucune réponse toute faite. Nous avons au contraire des montagnes de questions. Je crois que notre musique reflète cela, qu’elle est martelée par les chocs de ces questions. Ce doit être un privilège, mais nous avons eu la chance de grandir parmi des gens qui nous ont appris que le monde allait tellement plus loin que le bout de la rue. Le regard de Simple Minds ne s’est jamais arrêté sur une frontière parce qu’au fond nous avons toujours eu cette idée de collectivisme. On peut considérer cela comme une variété de socialisme. Lorsque j’étais ado, pour moi la terre était foutue, totalement corrompue. Et je me suis retire dans mon petit univers. Mais si I’être humain était fait pour hiberner cela se saurait. Pourtant certains s’isolent avec des drogues, d’autres avec leur propre ego ou avec leur religion. Parfois c’est avec leur art et un groupe de rock constitue le véhicule idéal pour se couper du quotidien.

Jim flowEt c’est justement la où ta « paternité » a su te ramener sur nôtre planète ?

Cela se pourrait bien. On m’a même dit que cela m’avait transformé, que depuis la naissance de ma fille j’avais I’air plus dur. Je me sens peut-être plus responsable, mais pas seulement vis-a-vis de ma gosse. J’ai aussi ce sentiment plus fort que moi, ce désir coûte que coûte de vouloir contribuer à la bonne cause. Je n’ai pas envie de rougir lorsque dans le futur mes enfants me demanderont à quoi ressemblait mon époque. Lorsque l’ozone disparait peu a peu, le monde ne t’offre plus l’opportunité de ne pas réagir. Ou alors mieux vaut s’allonger tout de suite sur le sol et attendre la mort. Mon seul souhait pour les 90’s c’est que les gens se motivent enfin car la seule alternative consiste a descendre dans la rue ou crever. »

Au village de Killin, un étroit pont de pierre domine un torrent bouillonnant. À coté, sous les arbres, un chemin sombre défendu par des grilles de fer forgé conduit a la sépulture d’un Clan d’Écosse. Il flotte ici une subjuguante atmosphère médiévale préservée des temps légendaires du Roi Arthur. Dans le grondement aquatique, Jim me fait partager tout son enthousiasme concernant Gorbatchev :

« Un rock critique anglais m’a demandé quels étaient les trois meilleurs trucs que j’avais entendus et je lui ai répondu : « les trois derniers discours de Gorbatchev pour l’immense espoir qu’il fait planer à l’Est. L’idée d’un socialisme utile et constructif ne parait plus être une simple utopie et cela m’excite.

Tu veux dire que la colombe que vous aviez utilisée pour symboliser la dernière tournée n’a jamais été aussi présente ?

Chaque peuple doit vraiment pouvoir accéder a la démocratie. Il serait naïf de croire qu’ils y arriveront en une seule nuit, mais avec l’an 2000 I’issue parait si proche. C’est plus fort que moi, je ne peux m’empêcher d’être positif. « Tant que la rivière coule, je suis heureux » dit le proverbe. Moi je dis : tant que les choses bougent, tout va bien.

Et tu ne crains pas les inondations ?

street fighting yearsC’est drôle que tu en parles. Oui, je l’avoue : j’ai peur parfois. Le titre choisi pour l’album est « Street Fighting Years » parce que chaque chanson touche un certain conflit. Conflits externes mais aussi conflits internes comme le décalage qui existe entre les valeurs traditionnelles et les valeurs de survie de cet âge de chaos. « Street Fighting Years », la chanson qui a donné son titre a l’album m’a été inspirée par l’assassinat du frère d’un copain. Son immeuble était en face du notre, a Glasgow. L’an passé il est allé à une fête avec sa petite amie. Sur le chemin du retour, ils ont croisé un gang de gamins fracassés à la colle. Ils avaient des couteaux… et voilà, il nous a quittés. Cette histoire m’a bouleversé. J’ai accompagné mon ami au tribunal le jour du procès et j’ai vu ces mômes de 16 ans. Tu pouvais lire dans leurs yeux qu’ils n’avaient jamais vu la mer. La dépravation urbaine en avait fait des animaux débordants d’une énergie jamais canalisée, quel gâchis ! Lorsque je chante, c’est comme si je parlais a ce garçon en imaginant qu’il m’écoute la où il est.

Mais ces « Street Fighting Years », ce sont les 80’s qui s’achèvent ou les 90’s qui démarrent ?

Pour moi, les 80’s incarnent l’apologie de l’égoïsme ; j’espère que les 90’s seront plus axées sur la compréhension des autres et |’éducation de tous. Je voudrais que tout le monde puisse profiter d’une journée comme aujourd’hui car le bonheur est simple comme ce ciel bleu lumineux sur les montagnes d’Écosse, simple comme une euphorie qui te monte a la tête. »

Dans le lointain, le soleil couchant rase le Mont Ben More et la neige de ses sommets prend une couleur orange. De retour a Lochearnhead, Jim m’offre un tour du studio où Trevor Horn a co-produit le nouveau Simple Minds. Structure de bois et larges baies vitrées sur le lac, le paysage ressemble étrangement a cette musique au feeling de liberté intense. Dans la control room, derrière la console paquebot digitale, il me désigne une étagère ou s’entassent des dizaines de bandes.

«  « Street Fighting Years » c’est tout ceci. Nous avons expérimenté chaque chanson dans des versions différentes. Il y a des lentes, des rapides, des versions sur-produites ou dépouillées piano-guitare acoustique, tout est là. Voilà pourquoi nous avons passé tant de temps dans ce studio. Nous ne voulions pas faire le premier truc qui nous passait par la tête mais au contraire nous pousser dans nos derniers retranchements pour exhumer nos forces et nos faiblesses. Nous savions que nous avions vécu la conclusion d’une histoire et qu’il nous fallait écrire le prologue de Ia suivante. Il nous fallait nous arrêter pour retrouver notre perspective et discerner le vital du superflu. Mais si nous n’étions pas revenus avec quelque chose de different, je ne donnais pas cher de notre avenir. »Jim Kerr studio

Le New Gold Dream s’est achevé et les Simple Minds s’éveillent enfin dans le trouble de ces « années de combat de rue». Parfois, dans ses pires cauchemars, Jim imagine que lorsque la paix s’installe enfin quelque part, dix autres conflits s’allument aux antipodes. Lorsqu’il chante « Belfast Child » c’est sans doute pour éjecter ses propres souvenirs, l’image de son grand-père irlandais déraciné par la crise pour se réfugier en Écosse. Quant a « Biko » et « Mandela », ils ont le même sourire que papy Kerr. Pour Cohn-Bendit, nous étions tous des « juifs allemands », vingt ans plus tard « Street Fighting Years » nous rappelle que nous sommes aussi cathos d’Ulster et parias de Soweto.

« Tant qu’il reste un seul homme juste en prison, c’est comme si nous l’étions tous », martèle Jim Kerr. Et l’écho de sa voix s’échappe des Highlands pour griffer nos consciences. Telle est la force des esprits simples.

Publié dans le numéro 248 de BEST daté de mars 1989BEST 248

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