KINGS OF LEON À L’ADIDAS ARENA

Kings Of Leon by JCM
Reporté en juin à cause de la blessure de leur chanteur Caleb Followill, après 14 ans d’absence parisienne, le concert des Kings of Leon a enfin eu lieu à l’Adidas Arena mercredi 3 septembre à Paris. Et devinez quoi ? La fratrie Followill n’a franchement pas déçu notre JCM pour son tout premier concert de la rentrée, preuve que du coup on peut dorénavant l’appeler Léon sans risquer une mordale !
Par Jean Christophe MARY
Les fans l’attendaient de pied ferme ce concert. En effet, après l’annulation de leur date au Zénith en juin, les Kings of Leon ont choisi l’Adidas Arena pour signer leur grand retour parisien. Et pas n’importe lequel : leur premier concert dans la capitale depuis… 2011. Autant dire que l’ambiance, mercredi soir, était survoltée.
Dès 19 h 30, le public se rue vers la fosse et grimpe jusque dans les étages du Sky Bar pour être au plus près de la scène. Quand Caleb Followill, guitare en main, rejoint ses frères Nathan (batterie), Jared (basse) et leur cousin Matthew (guitare), la clameur est à la hauteur des quatorze années d’absence.
Le concert démarre avec « Ballerina Radio », extrait du dernier album Can We Please Have Fun (2024). Derrière eux, une vidéo animée projetée sur écran géant illustre la pollution mondiale : une entrée en matière percutante, entre message écologique et énergie brute.

Kings Of Leon by JCM
La suite bascule dans l’histoire du groupe. Les tubes s’enchaînent : « Closer », « Beautiful War », et même « Soft », joué pour la première fois depuis 2014.
L’excellent « Molly’s Chambers », extrait de leur premier album Youth & Young Manhood (2003) est un clin d’œil aux débuts garage rock et sudistes. Très vite, les tubes s’enchaînent : « Closer », « Beautiful War », et même « Soft », ressorti des cartons pour la première fois depuis 2014.
Les Kings of Leon, désormais taillés pour les stades, savent comment tenir une salle. Les projections psychédéliques aux couleurs pop 70’s habillent la scène et donnent une touche hypnotique aux morceaux. Quand résonnent « Use Somebody » et « Sex on Fire », l’Adidas Arena toute entière se transforme en chœur géant, portée par la voix rauque et toujours puissante de Caleb.
Le groupe n’oublie pas non plus de présenter d’autres titres de Can We Please Have Fun, comme « Mustang » ou « Nowhere to Run », accueillis avec la même ferveur que les classiques. Dans les gradins, ça chante, ça danse, ça saute. Vingt ans de carrière, et toujours cette capacité à fédérer.
En quittant la scène, les frères Followill peuvent mesurer l’ampleur de ce retour : quatorze ans d’absence parisienne balayés en deux heures d’un concert incandescent.
Hier les Kings of Leon ont démontré qu’ils n’ont rien perdu de leur énergie ni de leur pouvoir de séduction. Entre nostalgie et nouveautés, riffs rageurs et refrains fédérateurs, les Américains ont prouvé que leur rock de stade avait toujours sa place dans le cœur des fans parisiens. Un come-back réussi, et une salle comblée.
Setlist :
Ballerina Radio
Supersoaker
The Bucket
On Call
Radioactive belles images de videoprojections
Revelry
Manhattan
Nowhere to Run
Soft
Waste a Moment
Molly’s Chambers
Mustang
Pyro
Beautiful War
Closer
The Bandit
We’re Onto Something
Back Down South
Fans
Find Me
Seen
Use Somebody
Rappels :
Rainbow Ball
Sex on Fire
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