Peter Hook VS New Order…touchez pas au grisbi !

 

New-OrderGros clash à Manchester lorsque Peter Hook réclame plus de 12 millions de £ivres (15 M €) d’arriérés de royalties à ses ex-confrères de New Order.

 

New-OrderL’ex-bassiste-co-fondateur de Joy Div’ et de New Order n’y va pas avec le dos de la cuillère en réclamant un sacré paquet de pognon correspondant a des droits d’auteur qu’il considère avoir été détourné par Bernard Summer, Stephen Morris et Gilian Gilbert. Résumé des épisodes précédents : lorsque le bassiste claque la porte du groupe en 2007, il détient un quart des parts de Vitalturn, la société montée par les quatre membres du groupe qui avait succédé en 92 à la chute de Factory, leur label historique mancunien. ¼ égalant 25%, les choses devraient être limpides sauf que…en 2011, les trois autres qui détenaient donc 75% des parts à eux trois ont dissous Vitalturn pour la remplacer par la New Order limited qui détient les droits mondiaux exclusifs relatifs au non « New Order ». Or dans cette nouvelle entité, Hook ne détient plus que 1,25%, ce qu’il juge bien entendu absolument dérisoire.

 

10 millions d’euros

 

L’avocat de Hook, Mark Wyeth a souligné que cet acte » clandestin, prémédité et délibéré » a occasionné une perte de 3 millions New-Orderd’euros à son client. « Imaginez que George Harrison et Ringo Starr se soient retrouvés un vendredi soir chez George et aient décidé de dépouiller Paul McCartney de ses droits d’auteurs sans même en parler à Yoko. » a déclaré l’homme de loi, soulignant que depuis 2011, la nouvelle société a généré près de 10 millions d’euros. Les juristes représentant les trois autres ont défendu la thèse suivante « Hook aurait touché l’intégralité de ses royautés sur le back-catalogue, par conséquent le conflit ente les deux parties ne porterait que sur les années New Order ltd ». Pas d’accord, réplique alors maitre Wyeth qui conteste la base même de cette nouvelle société. Bref des mec en robes noires portant perruque vont longtemps se crêper le chignon, avant de parvenir à trouver un accord financier. Comme le chantait si bien New Oder en 86 dans « Bizarre Love Triangle » :

« Every time I see you falling
I get down on my knees and pray
I’m waiting for that final moment
You say the words that I can’t say »

 

Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.