LE TOP 5 DES SUCCÉS DE LA ROC NATION DE JAY-Z

Roc_Nation_LogoMega star du rap, producteur, entrepreneur, philanthrope, boss de club de sport, producteur de la mi-temps du Super Bowl et mari comblé de Queen Bee… on peut dire que Jay-Z ne manque pas de casquettes. Plus que tout, il est surtout réputé pour être avec son label, l’un des plus grands producteurs de la musique actuelle.  Avec Roc Nation fondé en 2008 il a bien évidemment non seulement signé la prod’ de ses propres albums, mais également ceux de nombreux artistes.  Des albums au succès massif attestent, si l’on pouvait encore en douter, de l’incroyable flair du rapper new-yorkais tels l’« Anti » de Rihanna, le « KOD » de J Cole ou encore ses propres monumentaux « The Blueprint 3 » et « 4 : 44 », et avec en joker cette incroyable prod des mythiques « half-time shows » du Super Bowl, depuis déjà quatre années, qui constituent incontestablement le Top 5 des accomplissements de sa fructueuse Roc Nation.

Jay Z D'USSEEn 2008 Jay-Z (Voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/?s=Jay-Z ) lance sa marque Roc Nation, qui succède à son ancien label Roc-A-Fella Records, fondé avec son associé Damon Dash dés 1994, pour produire ses albums de manière indépendante, jusqu’au partenariat de 1997 formé avec Universal Music. Formé sur une base de 50/50, pour réaliser et distribuer ses propres albums dès le fameux « In My Lifetime Vol 1 » publié dans la foulée du deal. Dès lors, Jay-Z multiplie les sorties sous la bannière Roc-A-Fella. D’abord ceux de son protégé Beanie Sigel, qui l’accompagne sur scène en tournée, puis ceux de Memphis Bleek. Très vite Kanye West ( Voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/?s=Kanye+West )  se retrouve enrôlé en tant que producteur des CD de Cam’ron, avant de casser littéralement la baraque avec son tout premier disque sur le label « The College Drop Out » qui déclenche sa pluie de disques d’or tout autour de la planète. Et le suivant « Graduation » dépasse même succès de son prédécesseur.  

Jay-ZEn 2004, pour tenter de conserver Jay-Z à tout prix dans son giron, Universal va jusqu’à le nommer big boss de ses labels Def Jam et Island records. Mais quatre ans plus tard, comme un nouveau coup de poker, Shawn Carter claque la porte de la multinationale et reprend son indépendance.  Cependant, il faut se souvenir que notre Jay-Z est un parieur invétéré en général et un joueur de cartes en particulier. Le rapper de NYC a une vraie passion pour le poker, un jeu auquel il fait même parfois allusion dans ses titres. En tout cas, ce qui est certain, c’est que côté musique le natif du Bronx joue et gagne le plus souvent, la preuve par les cinq succés colossaux de sa maison Roc Nation…

 

Jay-ZNUMBER 5 : La mi-temps du SuperBowl

 

Ce n’est vraiment pas rien, puisque cette finale de foot US assure les audiences TV les plus monumentales aux Etats-Unis, avec les spots de pub les plus chers de l’histoire des spots de pubs, mais aussi le plus souvent les plus drôles aussi par leurs clins d’œil à la culture populaire US et le plus souvent avec des stars. Or, depuis le début d’un partenariat à long terme signé en 2019, par Jay-Z avec la puissante NFL qui lui délègue la programmation et la production des lives de la mi-temps du Super Bowl. Et c’est donc en 2020 que tout démarre, lorsqu’il a notamment casté Jennifer Lopez et Shakira, ainsi que Bad Bunny ( Voir sur Gonzomusic Bad Bunny super-héros de ciné  ). Puis en 2021, il a mis The Weeknd  ( Voir sur Gonzomusic  https://gonzomusic.fr/?s=The+Weeknd ) en tête d’affiche. En 2022, c’est la fameuse brochette des héros du rap avec Dr. Dre, Snoop Dogg, Eminem, Mary J. Blige et Kendrick Lamar ( Voir sur Gonzomusic  https://gonzomusic.fr/?s=Kendrick+Lamar ), en 2023, c’est au tour de Rihanna ( Voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/?s=Rihanna  ) de briller sur la pelouse du stade. Enfin cette année 2024, c’était au tour d’Usher de rentrer dans la lumière, suivi par Alicia Keys, Jermaine Dupri et H.E.R. On sait désormais qu’ à nouveau l’immense Kendrick Lamar assurera le prochain show de la mi-temps du Super Bowl, donnée le 9 février 2025 au fameux Ceasars Superdome de la Nouvelle Orléans .

 

 

J ColeNUMBER  4 :  J.COLE « KOD »

 

Signé depuis 2009 sur Roc Nation, J.Cole alias Jermaine Lamarr Cole s’est arraché de son bled en Caroline du Nord pour révolutionner le hip-hop. Et, ma foi, à l’écoute de ce « KOD », 5éme et puissant nouvel album, composé durant sa dernière tournée, mais également durant ses voyages en Tanzanie et en Italie on se dit qu’il n’est pas loin d’y parvenir. À l’instar de son collègue Kendrick Lamar, son rap se pratique avec une intense conscience politique, loin très loin des clichés si futiles des bagnoles, du fric, des armes et des filles aux gros poumons. Cool, J.Cole n’en est pas moins impitoyable avec ses mots qui frappent de taille et d’estoc sur ses beats dépouillés. Et dès l’« Intro », les choses sérieuses démarrent vraiment avec la chanson-titre et le premier single de cet album taillé au cordeau, « KOD »  qui est secoué, voire électro-choqué et agité au débit comme une mitraillette Uzi. KOD est en fait l’acronyme de : Kids On Drugs…mais également King OverDosed – en référence au dessin qui illustre l’album- et aussi Kill Our Demons pour dénoncer ces drogues qui prennent le contrôle de nos vies. A la fin, le CD s’achève sur l’autobiographique « 1985 » ; « c’est moi qui arrive, pourtant je n’aurai pas dû survivre au-delà de 25 ans », rappe t’il sur une « interpolation » du « We Don’t Care » de Kanye West pour dépeindre la condition du jeune noir dans notre société. Comme un match de boxe contre lui-même…sans doute sa manière bien à lui de se dépasser. Décidément, J. Cole échappant à tant de stéréotypes habituels du rap, sa sincérité est peut-être plus proche d’un auteur de nouvelles palpitantes ou d’un scénariste de BD qu’un spadassin du rap game.

 

 

Jay Z 4:44NUMBER 3 : JAY-Z : « 4 :44 »

 

4 ans d’attente pour ce « 4 :44 », qui tire son titre d’une insomnie vécue par Jay-Z, réveillé un matin à 4 :44, sans jamais pouvoir se rendormir. Mais, les nuits blanches sont parfois propices aux éclairs de génie, et il semble qu’à nouveau, cette fois, il ait encore frappé fort avec ce lumineux CD de rapper de Brooklyn. Certes, il est impossible de rester objectif avec un artiste que l’on affectionne depuis déjà 21 ans, et ce « 4 : 44 » aura largement dominé le peloton de tête des albums qui auront fait l’année 2017. Vous voulez savoir pourquoi ? Jay-Z est un géant. Et pas seulement parce qu’il domine la plupart d’entre nous du haut de ses 1,87 mètre, mais parce que ce 14éme projet le prouve de la manière la plus cinglante. Il s’est écoulé 4 années depuis son « Magna Carta Holly Grail », mais cette fois Shawn Carter était déterminé à prendre tout son temps. Preuve également que cet album a été murement réfléchi, que Jay-Z n’a voulu conserver que la moelle substantielle de son art, il ne compte que 10 titres pour un total…non pas de 44minutes et quarante secondes, comme on aurait pu s’y attendre, mais de seulement 36 petites minutes et 11 secondes. Peu importe, ne dit-on pas que lorsqu’on aime on ne compte pas ? Certes, mes collègues plumitifs ne vont pas manquer de souligner dans quel contexte, notre Jay-Z publie ce disque. Dans son dernier CD « Lemonade » Beyoncé affirmait entre les lignes qu’elle n’avait pas été dupe des infidélités de son mari. Le mari volage lui répond aujourd’hui, battant sa coulpe, dans la chanson-titre « 4 :44 » : « je ne te mérite pas » lance-t-il à la mère de ses enfants. Car cette sortie coïncide avec un autre évènement notable pour la famille Carter : on a tout juste aujourd’hui la confirmation, que Blue Ivy a bien désormais un petit frère et une petite sœur, prénommés respectivement Sir et Rumi ( LOL on le sait car la famille Carter ne perd jamais le nord dès qu’l s’agit de faire des affaires. TMZ a relevé que les deux prénoms des twins ont été déposés en tant que marque pour des produits allant des eaux de toilette aux multiples accessoires pour bébés en passant par les incontournables tétines) . Pourtant, croyez-moi, au-delà de toutes ces considérations, la seule question qui doit être posée est la suivante : Jay-Z est-il toujours le King of New York, le champion du monde du rap East-coast. Ze caïd. Et la réponse est…devinez quoi ? « Kill Jay-Z », lance-t-il en pure bravade, dès le tout le tout premier titre pour régler ses comptes avec les tabloïds, qui ne l’ont pas raté, ces dernières années. Sur fond de sirènes de police new-yorkaise, mixées au sample du « Don’t Let It Show » du Alan Parson Project, soniquement il retrouve toute la niaque de son « Reasonable Doubt » fondateur de 1996, comme s’il souhaitait ainsi montrer que malgré les années il n’avait pas changé. « Un jour nous serons libres » promet notre géant de New York en conclusion de cet émotionnel « Legacy ». Décidément, Jay-Z reste toujours au top. Mais, je vous avais prévenu : rester objectif relève de la mission impossible, dès qu’il s’agit de juger un certain Mister Carter.

 

 

rihanna-anti-album-coverNUMBER 2 : RIHANNA : « ANTI »

 

Pour son 8ème album-studio Rihanna ( Voir sur Gonzomusic  ) a choisi de prendre tous les risques. Et à ce titre « ANTI » porte donc admirablement son patronyme revendicatif pour ce qui constitue sans doute l’album de la maturité pour la craquante chanteuse de la Barbade

ANTIconstitutionnelle, Riri car c’est le mot le plus long de la langue Française ? ANTInomique car elle ne reconnaît plus personne en Harley Davidson ? ANTI cons, surtout ! Bref, « ANTI » car, sans doute pour la première fois de sa carrière, la belle barbadienne se fiche pas mal du poids des charts et du choc des hits. Un disque aussi surprenant mérite donc qu’on s’y attarde. L’album s’ouvre sur « Consideration », une compo neo-krypto-reggae–jungle en slow motion et aux sons saturés, aussi punchée que sexy pour un effet quasi hypnotique ! « James Joint » qui suit est un slow aérien sur un clavier rétro-70’s à la Syreeta Wright…soul classic pour un dialogue voix piano électrique, dans une ambiance voyage au bout de la nuit volontairement expérimental. Mais Rihanna ne serait pas Rihanna sans cette sensualité débridée qui lui colle à la peau, voilà pourquoi on succombe à « Kiss It Better » avec ses guitares déchirée à la Prince, sexy chaloupée au ralenti. Elle fait preuve de sa sensualité animale, preuve que Riri badgrl est de retour en ville ! Premier single officiel de l’album, voici la torride « Work » boostée par son featuring de Drake. Assez expérimentale, electro funkée délicatement débridée, mais que ne donnerait on pas pour bosser aux cotés de Riri toute la sainte journée…enfer ou paradis ? Pas certain de pouvoir trancher.Véritable machine à remonter le temps « Love on the Brain » verse dans le total retro 50’s néo-classique…à la Sam and Dave ou Percy Sledge. Avec tout ce qu‘il faut de doo wap et de clinquant, comme les chromes d’une Cadillac rose. Parfaite contrefaçon anachronique. Avec « Higher » jolie et puissante, simple et émotionnelle, on découvre une des perles incontestables de cet « ANTI » qui porte décidément bien son nom pour nous transporter si loin dans le ciel. Car ici la voix de Riri monte aussi haut qu’elle le souhaite pour nous téléporter dans un moment de bravoure de seulement 2 minutes et quelques. Enfin voici « Close To You » qui clot cet album si désarçonnant.  Elle n’est ni Cure ni les Carpenters, mais bien une certaine princesse Riri de la Barbade et qui ne saura jamais être pour autant barbante. Voix piano pour une chanson simple et aussi fort mélodique, un peu à la Alicia Keys. Ou comme un Elton au féminin. Carrément. Superbe conclusion comme un petit matin qui s’éveille après une nuit un peu arrosée… « ANTI » s’achève et c’est la lueur de l’aube qui paraît, comme une promesse d’un jour neuf, et donc forcément optimiste.

 

 

Jay ZNUMBER 1 JAY-Z « The Blueprint 3 »

 

 

Si d’aventure certains d’entre vous pouvaient encore croire que Shawn Carter se contenterait longtemps de rester Monsieur Beyoncé, ce nouvel album prouve qu’il n’en est rien.  Jay-Z reconnu comme l’immense businessman qu’il est puisqu’il s’agit bien là du premier album studio produit par sa nouvelle société Roc Nation quelques semaines après son lancement. Musicalement, à peine deux ans après son « American Gangster », le plus grand des rappers new yorkais revient avec une nouvelle bombe sonique. Et un pari sur l’avenir où les guests invités à partager le micro de Jay-Z sont tous des nouveaux venus…lorsque, coté production presque tous les titres portent par contre la griffe Kanye West ou éventuellement celle de Timbaland. Sur les spectaculaires compositions de ce onzième album se pressent ainsi les protégés de West tels Kid Cudi, dont il signe le premier CD, ou le groupe de rock Mr Hudson, qui vient de publier « Supernova » …en duo avec ce même West. On retrouve aussi Luke Steele d’Empire of The Sun, la bombesque Rihanna, l’incontournable Pharrell Williams et la délicieuse Alicia Keys culmine en duo émotionnel voué au culte de la Grosse Pomme sur l’ardent « Empire State Of Mind ». Au passage, Jay Hoova règle joyeusement son compte à l‘autotune avec « D.O.A » et projette le rap vers son futur le plus proche : aux confins de notre cher vieux rock. Remember : Jay-Z rules !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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