CHRIS STILLS AU CAFE DE LA DANSE
C’était lundi dernier au Café de la Danse, après avoir assuré trois soirs au Grand Rex aux cotés de maman Véro, l’éternel juvénile Chris Stills était sur la scène du Café de la Danse pour offrir à un public parisien manifestement conquis ses balades à la coolitude californienne exacerbée par son caractère inexorablement frenchie. Un enivrant cocktail franco-américain,n qui a fait toutes ses preuves rock, doctement analysé par Jacques Volcouve, musicologue es-pop music expert.
Par Jacques VOLCOUVE
Aller assister au concert de Christopher Stills, rejeton de deux parents immensément célèbres Stephen Stills et notre Véronique Sanson, est comme un scenario de rêve dans cette petite salle située non loin de la mythique rue de Lappe à Paris. Le concert comportait une première partie assurée par la frêle Lucie Folch, parfaitement bilingue qui a offert à public bienveillant une série de chansons acoustiques. Si les premières étaient agréables, l’ennui s’est vite installé avec ce sentiment d’entendre la même mélodie égrainée au fur et à mesure des minutes…
Chris Stills, très accessible avait été vu non loin des coulisses avant le début du concert discutant avec des amis presque incognito. Il entre sur scène à l’heure et passe d’une guitare acoustique à une autre et bientôt au piano. Habitué des quatre albums studio de Christopher, on sait qu’il fait mentir l’adage selon lequel le talent n’est pas un héritage automatique dans les milieux artistiques. Heureusement, il n’est pas le seul.
S’il a pris de l’assurance, il installe tout de suite une ambiance très chaleureuse avec le public. On a l’impression d’être invité dans son salon pour partager son univers fait de chansons aux mélodies douces et ciselées aussi bien que fortes et dynamiques. Ponctué d’anciennes chansons ainsi que de nouvelles à paraitre sur son prochain album l’été prochain, le concert de Chris se poursuit par une surprise avec sa maman Véronique, qui souffre d’une pneumonie l’obligeant d’annuler ses tous prochains concerts, Chris demande à ce qu’on lui apporte son téléphone. Il improvise alors une séquence Facetime avec Véronique où le public se joint à lui pour souhaiter un prompt rétablissement à sa maman. Puis Il nous raconte sa rencontre aussi surprenante qu’amusante avec Joni Michell avant de reprendre une version musclée de « Free Man In Paris » qui figurait dans Court And Sparks le sixième album de 1974. Comme tous les bons concerts le temps a filé bien trop vite et l’ensemble des spectateurs s’est retrouvé debout aux pieds de Chris pour l’acclamer comme il le mérite. On se retrouve dans la rue à regret mais rendez-vous est pris pour le retrouver avec Véronique Sanson rétablie les 4 et 5 juin au Grand Rex.
Texte et photos par Jacques Volcouve
La Set-list complete.
Chris devait interpréter Box For You et Rigby en rappel, les horaires stricts de la salle lui empêchèrent d’aller au bout de son tour de chant.
Les mots roses
Sweet California
Best Friend
Thank God for the Band
Josephine
About You
Say My Last Goodbye
Criminal Mind
Step Further
Free Man in Paris (Joni Mitchell cover)
Landslide
Where Love Is Found
Hail to the Road
Crazy to Be Falling for You
You Say That You Know Me
100 Year Thing
God Won’t Make You a Man