CANNABIS ENTRE DIABLE ET BON DIEU
Depuis le 1er avril 2024, il est désormais possible d’acheter du cannabis en Allemagne, dans la limite de 25 grammes par jour. Il sera également possible de cultiver jusqu’à trois plants pour son propre usage. Pourtant comment se fait-il qu’aucun débat serein en France ne puisse voir le jour sur la pertinence du maintien de la prohibition du Cannabis ? Car contrairement à l’Allemagne, la Hollande, la Suisse, l’Espagne, le Luxembourg ou le Portugal, aucun gouvernement français ne semble vouloir prendre la responsabilité d’ouvrir le débat de la libéralisation. C’est toute cette problématique française d’une prohibition totalement contre-productive que l’on retrouve développée dans le livre « Cannabis entre Diable et Bon Dieu » de Dinah Douieb et Vincent Cohen-Steiner.
Cannabis
Par Dinah DOUIEB
Bien sûr, le cannabis est victime d’une conjonction d’intérêts bien compris de l’ensemble des acteurs du secteur, industriels, entreprises pharmaceutiques, médecins, policiers, presse, dirigeants sociaux, mais si la propagande savamment organisée a réussi à convaincre l’opinion publique de sa « dangerosité » … Nous savons pourtant que cette plante dispose de vertus thérapeutiques avérées, et dans ce cas présenterait, si elle était consommée seule, et dans de bonnes conditions, aucune dangerosité pour la santé du consommateur. Nous tentons à travers ce livre de démontrer l’irrationalité totale de la prohibition du cannabis et par voie de conséquence de s’engager dans la voie d’une consultation populaire, par référendum. L’objectif sera d’engager un débat sur la légalisation du cannabis et de permettre au peuple de décider de la direction à prendre en matière de réglementation du cannabis en s’appuyant sur des sérieux protocoles d’études médicales et sociétales pour sortir du statu quo, concernant la prohibition du cannabis et de progresser vers une légalisation encadrée. Voilà pourquoi en autre il est important de prendre des décisions basées sur des données scientifiques et sociales solides, plutôt que sur des préjugés ou des perceptions obsolètes.
Même le très sérieux CESE se prononce en faveur d’une légalisation encadrée des usages dits « récréatifs » du cannabis. En effet, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a adopté en séance plénière son projet d’avis intitulé « Cannabis : sortir du statu quo, vers une légalisation encadrée ». De même, voici trois ans, une Commission de l’Assemblée Nationale qui s’était penchée sur le dossier Prohibition du Cannabis ( Voir sur Gonzomusic LE RAPPORT FUMANT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE SUR LE CANNABIS ) avait dans ses conclusions préconisé à minima une libéralisation voire une légalisation, rapport hélas parfaitement resté lettre morte dans le pays sans doute le plus répressif en la matière de l’Union Européenne … et où l’échec est le plus cinglant, la preuve par les opérations poudre aux yeux Place nette XXL, véritable gabegie d’heures de fonctionnaires.
Pour déceler les nuances entre le mythe et la désinformation concernant les effets secondaires de la consommation de cannabis, il est important de se concentrer sur les perspectives sociales… afin d’éviter que les politiques ne monopolisent le débat. Ces études médicales nous aident aussi à comprendre pourquoi le cannabis reste une drogue récréative bienfaisante. Cela signifie que nous avons examiné les différentes preuves scientifiques, les données médicales ainsi que les expériences sociales afin obtenir une image complète des risques et des avantages potentiels de la consommation de cannabis. C’est toute la thématique développée dans ce « Cannabis entre Diable et Bon Dieu ».
Cannabis
« Cannabis entre Diable et Bon Dieu » disponible sur :
