Khaled a copié : « Didi » n’est pas de lui.

 

Khaled-Didi

Quelle tristesse, « Didi » le fameux hit de Khaled est en fait un plagiat d’une composition
de son compatriote Cheb Rabah qui a obtenu gain de cause devant le TGI de Paris. Khaled a perdu la guerre des Cheb.

Khaled-DidiDécidément avec Khaled, on va de déception en déception. Il y avait déjà ses affaires de familles louches, ces enfants « retrouvés » dont il se détournait pour ne pas les reconnaitre, désormais c’est sur le plan artistique que le fameux chanteur de raï nous déçoit. En effet « Didi » son mégatube de 91, bien avant « Aïcha », la fulgurante composition à succès de Goldman pour Khaled en 1996,ne serait finalement pas de lui.. Phénomène « world music » par excellence, « Didi » annonçait la déferlante raï sur l’hexagone. Suivront « Ya Rayah » de Rachid Taha et l’apothéose à Bercy pour « 1, 2,3…soleils » avec Faudel dans le rôle du 3éme larron. Certes, depuis quelques années, on va dire qu’artistiquement Khaled avait un passage à vide. Pas d’album digne de ce nom depuis près de vingt ans et une décision d’adopter la nationalité marocaine, on va dire contestée, sachant qu’algériens et marocains sont un peu les frères ennemis d’Afrique du Nord, la décision du chanteur d’Oran d’aller se réfugier auprès de M6 à Rabat a créé un choc chez ses fans algériens.

Emirats

Depuis quelques temps, le chanteur ne maintiendrait son train de vie que grâce à de lucratives prestations privées chez les riches émirs du Golfe qui envoient leur jet privé pour que Khaled les divertisse dans leurs palais de marbres. La décision du TGI et le choc de ce plagiat sont un peu la goutte qui fait déborder la jarre. Pour le malheureux Cheb Rabah, de son vrai nom Rabah Zeradine, c’est à la fois un miracle et la fin d’une trop longue traversée du désert. Le Tribunal a considéré que l’absence de reconnaissance de cette chanson qui a fait un tabac tout autour du globe a gravement plombé sa carrière de Cheb. Par conséquent, si la cour ne peut totalement remettre les choses en état, « Didi » étant sorti depuis trop longtemps, une partie des royalties détournées tombent hélas sur le coup de la prescription. Par contre, tous les droits générés depuis juin 2003 reviennent légitimement à son véritable auteur : Cheb Rabah. L’avocat de Khaled, maitre Laurence Goldgrab a fait part de sa décision de faire appel. Si les faits sont avérés, je doute que la Cour d’Appel revienne sur la décision du Tribunal de Grande Instance Parisien.

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