SPEEDBALL UNE HISTOIRE ILLUSTRÉE DES DROGUES

Medical marijuanaEn retraçant la Genèse des drogues et en l’illustrant, l’auteure fictive Judith Kush est le double par laquelle Dinah Douïeb se positionne en faveur de l’information et de la prévention en matière de drogues, embrassant de manière intelligente l’art, la musique, la culture alternative au sens large mais aussi partageant son expérience en tant qu’ex-utilisatrice pour nous proposer son SPEEDBALL UNE HISTOIRE ILLUSTRÉE DES DROGUES un joli projet en crowd-funding à soutenir à tout prix.

CannabisL’an passé ( Voir sur Gonzomusic LE RAPPORT FUMANT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE SUR LE CANNABIS ) je louais le « rapport fumant de l’Assemblée nationale sur le cannabis », déplorant la politique aussi réactionnaire que stupide de tous nos gouvernements de droite, de gauche et de « en même temps » confondus  dans leur lâcheté face aux lobbies du pinard, de l’alcool et des anti-dépresseurs pour s’acharner à mener une politique répressive qui a prouvé non seulement son inefficacité mais surtout son aspect gabegie budgétaire qui consiste à balancer l’argent public de nos impôts par les fenêtres pour une politique qui n’a eu de cesse de prouver qu’elle était non seulement inutile mais surtout contre-productive avec une consommation hexagonale bien supérieure à celle de tous les pays qui nous entourent où la tolérance voire la liberté règnent. Avec son SPEEDBALL UNE HISTOIRE ILLUSTRÉE DES DROGUES Dinah Douïeb donne le coup de pied nécessaire dans cette fourmilière de stupidité politique. Aidez là à finaliser son joli projet en participant à sa cagnotte Ulule.

Par Emmanuel LICHTCannabis

De nombreux artistes ont déjà hélas payé très cher leurs addictions aux produits stupéfiant, mais surtout leurs clandestinités à échapper à la répression et au manque, aux blocages dans les hôpitaux ou chez les médecins pour obtenir un remède contre le manque.
Le même phénomène existe dans le cinéma, la littérature, la mode, les médias.
Mais la toxicomanie ne touche pas seulement les stars et les couches les plus privilégiées de la population, bien au contraire et les dégâts sont tout aussi terribles mais beaucoup plus visibles car ils s’ajoutent à la misère sociale.  Oui l’échec de la « guerre contre la drogue » est patent.
C’est ce monde trash et dur que décrit en partie le personnage imaginaire de Judith Kush.
Mais ce qu’elle explique implicitement c’est le besoin intrinsèque des êtres humains à rechercher un remède par lequel ils penseront résoudre toutes leurs douleurs physiques et morales. Les drogues devraient soulager les souffrances des cancéreux, soigner la dépression, adoucir les maux et tuer la douleur…Ce besoin passe par le plaisir et le désir,  le manque et le besoin de fuir la réalité ou de s’y adapter.

En matière de drogue, la chimie fine clandestine est très créative et lucrative.
Les réseaux sociaux ont démultiplié les possibilités de se procurer aussi  facilement  qu’une lettre à la poste des produits stupéfiants et de nouvelles molécules de synthèse dérivées du produit principal  s’inventent régulièrement, permettant temporairement de détourner la loi. C’est la première facette du projet de Judith Kush : Information, prévention et réflexion sur la politique à adopter en matière de drogues.Cannabis
Les drogues dites « dures » seront de toute évidence les prochaines avec lesquelles nous serons obligés dans un futur proche d’engager une véritable réflexion médicale.
Dans la tribune du Monde du 1 décembre 2018 on pouvait lire ceci : plus de 100 milliards de dollars (88,5 milliards d’euros) par an, sont consacrées à la répression des délits et crimes liés aux drogues dans le monde. Or, le marché illégal des drogues ne cesse de s’accroître et pèse aujourd’hui entre 425 et 650 milliards de dollars.

L’histoire des drogues se situe au carrefour de plusieurs disciplines : la pharmacologie, la botanique, l’histoire des mythes et des religions.
Un objectif fou lorsque l’on sait que l’usage rituel des plantes et champignons hallucinogènes dans le vieux et nouveau monde remonte à plusieurs millénaires et même probablement au paléolithique et que ces recherches nécessitent de très longues investigations et beaucoup temps pour rassembler ses notes.
Quant à Judith Kush, le fil conducteur de l’ouvrage, elle est l’alias fictif que Dinah Douïeb a choisi pour raconter l’histoire des drogues dont les principes actifs proviennent des plantes et des champignons et qui figurent sur la couverture comme on peut le voir.Cannabis
Le mot Kush est une souche issue du souche de « cannabis indica » originaire d’Afghanistan située dans les vallées de l’Hindu Kush. Tout ceci ramène au Pays de Kush (Ethiopie) qui est celui de ce personnage archètypal.
On comprend mieux pourquoi Judith Kush est entourée de feuilles de cannabis et fume un joint de Ganja au « kaneh-bossem » le chanvre aromatique sur cette couverture.
En effet, beaucoup de textes sont écrit en langage hermétique dans ce livre illustré, ces codes étaient utilisés et réservés aux initiés,  pour échapper aux sanctions et aux  punitions sociales. Cette histoire raconte l’évolution des pensées et des pratiques de l’usage des drogues en image à travers le monde.
Un livre, une exposition, des conférences sur une histoire des drogues…

Cette collecte de fonds vise à financer ce joli projet avant le  20 Décembre 2023, n’hésitez pas à y contribuer généreusement sur :

https://fr.ulule.com/speedball/Cannabis

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