Pour les 40 ans de « London Calling » le Clash s’expose à Londres

la basse de Paul Simonon

la basse de Paul Simonon ou ce qu’il en reste

Avec son iconique et Elvissienne pochette « London Calling », le flamboyant et révolutionnaire double LP du Clash soufflera ses 40 bougies en décembre prochain. Pour marquer l’évènement, en plus des diverses rééditions d’album, le Museum of London consacrera une vaste exposition réunissant objets et manuscrits de Joe Strummer, Mick Jones, Paul Simonon et de Topper Headon.

London Calling« Londres appelle les villes lointaines

Désormais la guerre est déclarée et la bataille s’achève

Londres appelle l’ Enfer

Sortez du placard, les garçons et les filles.

Londres à l’appareil, ne vous tournez pas vers nous.

La fausse Beatlemania a mordu la poussière

Londres à l’appareil, on n’a pas de swing.

Sauf pour l’anneau de cette matraque… » « London Calling »

Je m’en souviens encore comme si c’était hier. Et pourtant, quatre décennies se sont écoulés depuis la toute première fois où j’ai mis « London Calling » sur la platine, posé la cellule sur le sillon et pris une claque monumentale dès les premières mesures de la chanson-titre qui ouvre le premier 33 tours du double album. Cela n’arrêtait pas. Hallucinant.  Après l’hymne rebelle ‘London Calling », le krypto-billy « Brand New Cadillac” . Et “Rudie Can’t Fail” et tous ces invincibles brûlots rock jusqu’à « Revolution Rock «  et « Train In Vain »…12 hits colossaux sur 19 titres…in-cro-ya-ble ! Alors il parait donc naturel de mettre les petits plats dans les grands pour un tel anniversaire. Et London prouve qu’elle n’oublie pas « London Calling » puisque l’estimable Museum of London s’apprête à inaugurer une exposition inédite consacrée au Clash. Intitulée « The Clash : London Calling », l’expo déroulera plus de 100 objets personnels issus des archives personnelles du groupe. On découvrira ainsi la Fender- ou ce qu’il en reste-,du bassiste Paul Simonon, qu’il a détruite en 1979 pour illustrer la photo de la pochette du troisième LP du groupe. Seront également exposés le carnet perso et la machine à écrire de Joe Strummer, la feuille manuscrite de Mick Jones détaillant le séquençage de l’album ou encore les baguettes de batterie de Topper Headon. Des textes manuscrits, des costumes de scène, des photos et des films compléteront cette expo pour offrir un aperçu de leur processus d’enregistrement et de la production de « London Calling ».London Calling back

Un coffret intitulé, « London Calling Scrapbook », sera également publiée par Sony, en parallèle avec l’exposition, contenant un livre de 120 pages avec des textes manuscrits, des notes, des photos et des inédits contemporains de l’album le tout étant livré avec une copie de l’album en CD.

« London Calling est l’album qui définit The Clash, un appel au ralliement pour les Londoniens et les gens du monde entier « , a déclaré Beatrice Behlen, conservatrice principale de la mode et des arts décoratifs au Museum of London. « Les textes de l’album reflètent des préoccupations contemporaines, dont beaucoup restent toujours d’actualité, car le Clash a su s’affranchir du punk basique en adoptant et en revisitant des influences musicales beaucoup plus larges. Au Museum of London, nous racontons l’histoire de notre capitale à travers les objets et les souvenirs des gens qui y ont vécu. Cette exposition donnera une toute nouvelle dimension, excitante et vibrante, mettant en valeur des objets personnels rarement vus et racontant l’incroyable histoire de la façon dont « London Calling » a incarné, et incarne encore pour beaucoup, le son d’une génération. »

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L’exposition ouvrira ses portes du 15 novembre jusqu’au printemps 2020. L’entrée y sera gratuite.

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