NOEL GALLAGHER’S HIGH FLYING BIRDS AU ZENITH

Noel-Gallagher-

Noel-Gallagher by Jack-Flynn-

Alors que régulièrement la rumeur spécule sur une possible reformation d’Oasis, Noël Gallagher était avec son groupe Noel Gallagher’s High Flying Birds en grand show à Paris le week end dernier, à la faveur de son « Council Skies » sorti en juin 2023, probablement son album le plus personnel et le plus éclectique à ce jour.  Si le précédent opus « Who Built The Moon ? » avait beaucoup divisé les fans – certains le trouvaient trop électro, d’autres trop psyché et surtout trop éloigné de ce qu’il faisait avec Oasis – le mancunien est revenu aux fondamentaux de cette Britop qui a fait sa renommée.

Noel-Gallagher-

Noel-Gallagher-by Jean Christophe Mary

Par Jean-Christophe MARY

Et il faut bien rendre hommage forcément mérité au talent de Noel Gallagher, qui continue l’histoire là où Oasis l’avait laissé. Comme on a pu le constater lors de ce show électrique, sa passion pour le folk et le rock des 60’s et des 70’s reste vive. Il est 21h au Zénith. La sono diffuse depuis quelques minutes un étonnant concerto …de klaxons de voiture. Puis, les lumières se tamisent et la salle est plongée dans le noir. Entouré de cinq musiciens et quatre jeunes choristes, Noël Gallagher entre en scène. Guitare en bandoulière, il s’approche du micro et entonne « Pretty Boy », titre aux influences soul new wave, issu de son tout nouveau « Council Skies » ( Voir sur Gonzomusic   ). D’entrée, on a affaire à un artiste en pleine possession de ses moyens et en maîtrise totale de son sujet. La salle est survoltée. La puissance du son est au maximum. Il enchaîne ensuite 4 titres majeurs, issus également de ce nouvel opus. A commencer par l’excellent « Council Skies » (qui donne son nom à l’album), suivi du très accrocheur et guindé « Open the Door, See What You Find », puis du solaire « We’re Gonna Get There in the End » et de « Easy Now », à la mélodie imparable.

Noel-Gallagher-by Jean Christophe Mary

Noel-Gallagher-by Jean Christophe Mary

Il est temps maintenant de survoler sa carrière solo avec des joyaux de compositions tels « You Know We Can’t Go Back », « We’re on Our Way Now », « In the Heat of the Moment », « If I Had a Gun…, AKA… What a Life ! », qu’il dédie aux fans de Manchester City.  Si l’époque Oasis semble belle et bien révolue, Noel Gallagher n’ayant à ce jour toujours aucune intention de donner suite à l’histoire, le chanteur guitariste n’enchaine pas moins de 6 titres d’Oasis, qu’il dédie aux fans du groupe défunt. A commencer par « Going Nowhere », joué en tout en apesanteur. L’intensité électrique monte d’un cran sur « The Importance Of Being Idle ». Les guitares rugissent quand la voix trainante de Nöel étire les mots comme des élastiques sur « The Masterplan ». Entre deux titres, l’auteur compositeur au tempérament fougueux cultive sa dégaine de lad britannique et apostrophe des spectateurs aux premiers rangs. On adhère aux refrains énergiques, à ces mélodies empruntes de nostalgie, ce « Half the World Away » et ce « Little by Little » qui soulèvent la foule. Les lumières se rallument. C’est déjà l’heure des rappels. Après quelques minutes de pause, les musiciens reviennent nous offrir trois cadeaux. A commencer par une reprise électrique de Bob Dylan, « Quinn the Eskimo (The Mighty Quinn) » suivi du sublime « Live Forever » et ce « Don’t Look Back in Anger » repris à plein poumon par le public. Après un peu plus de deux heures d’un show sans faute, les fans sont conquis et moi aussi.

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