Le kiff sonique de Bruce Springsteen et The Killers
Elle est intitulée « Dustland » et c’est l’incontestable kiff sonique du moment, un véritable et authentique grand frisson rock. En effet, Bruce Springsteen et The Killers de Brandon Flowers ont uni leurs forces pour revisiter cette version alternative du hit de 2008 de la formation de Las Vegas. Bref, le Boss + the Killers = tuerie intégrale. CQFD !
The Killers et Bruce Springsteen se sont réunis pour enregistrer un nouveau titre intitulé « Dustland ». Il s’agit d’un remake de la chanson « A Dustland Fairytale », écrite en 2008 par le chanteur des Killers comme un hommage à ses parents. Cependant pour cette nouvelle version, Bruce Springsteen a rajouté ses propres mots à ceux de Brandon pour incarner ce duo incroyable et c’est bien ce qui fait toute la magie de la chanson. Le frontman de The Killers, a déclaré à Rolling Stone que Springsteen l’a énormément influencé en tant que musicien et que c’est pour cela qu’il rêvait de collaborer avec le » Boss ».
« J’attribue à ma découverte et à mon absorption de sa musique le fait de m’avoir aidé à devenir un écrivain plus authentique », a déclaré Flowers. « Il m’a aidé à découvrir ce qui est extraordinaire dans les gens de tous les jours et dans leur vie. Et dans ce cas, ce sont mes parents qui étaient sous le microscope. Leur foi et leurs doutes, leur recherche du salut dans le désert. Ça sonne biblique. Ça fait aussi très Springsteenien. » Le chanteur a révélé que leur collaboration s’est concrétisée juste au début de la pandémie de Covid-19 lorsqu’il a reçu un SMS de Springsteen. « Ça veut dire beaucoup de choses de recevoir un texto de Bruce », a ajouté notre Killers. « Sans parler du vertige occasionné par une telle apparition sur une de nos chansons. Il fait partie de l’aristocratie américaine. »
Frisson, intégral, chair de poule… ce « Dustland » là fait juste battre nos cœurs un peu plus vite…
« Dustland »
Le début d’un conte de fées au pays de la poussière
Juste une autre blanc déclassé
Baiser du comté
Soixante et un
De longs cheveux bruns et des yeux fous
Il ressemble à ce que tu veux qu’il soit
Une sorte de prince américain lisse et chromé
Une sérénade en blue jean
Et Moon River, qu’est-ce que tu m’as fait ?
Et je ne te crois pas
J’ai vu Cendrillon en robe de soirée mais
Elle cherchait une chemise de nuit
J’ai vu le diable déformer ses mains
Il se prépare pour la confrontation
J’ai vu la minute où je me suis détourné
J’ai mis mon argent sur un étang ce soir
Le changement est arrivé déguisé en révélation
Mettant le feu à son âme
Elle a dit qu’elle avait toujours su qu’il reviendrait.
Et les décennies disparaissent comme des bateaux qui coulent
Navires nous persévérons et Dieu nous donne de l’espoir
Mais nous avons toujours peur
Nous ne savons pas
L’esprit est un château empoisonné dans le ciel
Assis, échoué, vandalisé
Le pont-levis se ferme
J’ai vu Cendrillon dans une robe de soirée mais
Elle cherchait une chemise de nuit
J’ai vu le diable déformer ses mains
Il se prépare pour l’épreuve de force
J’ai vu la fin, quand ils ont tourné la page
J’ai jeté mon argent et je me suis enfui
Dans la vallée du grand fossé
Et où les rêves roulent haut
Et où le vent ne souffle pas
Ici, les bonnes filles meurent
Et le ciel ne neige pas
Ici, l’oiseau ne chante pas
Ici, le champ ne pousse pas
Ici, la cloche ne sonne pas
Ici, la cloche ne sonne pas
Ici, les bonnes filles meurent
Maintenant Cendrillon ne va pas dormir
C’est une forme de refuge si amère
Ah, ne savez-vous pas que les royaumes sont assiégés ?
Et que tout le monde a besoin de toi
Y a-t-il encore de la magie dans le soleil de minuit
Ou l’avez-vous laissée en soixante et un ?
Dans la cadence des yeux du jeune homme
Et les rêves roulent haut
Bof… À mes oreilles, ça sonne comme de la variété prétentieuse dans un costume pseudo-rock.