LA CASA DE PAPEL S03

LA CASA DE PAPEL S03Nos desperados favoris sont ENFIN de retour. Depuis novembre 2017 on attendait avec impatience d’avoir enfin des nouvelles du Professeur, de Lisbonne, de Tokyo, de Rio, de Denver, de Nairobi et de tous les autres. Mais la saison 03 de LA CASA DE PAPEL est enfin arrivée pour braquer notre été et nous subjuguer de ses répliques culte, de ses rebondissements, de son humour latin et de tout ce qui fait le sel de cette série hors-norme aux personnages si attachants. Bref, loin très de décevoir la S03 de la CDP est un haletant objet télévisuel.

LA CASA DE PAPEL S03Madrid, arrivée superstar comme au Festival de Cannes d’un personnage entre deux haies de fans devant un bâtiment. Musique jazz swinguante où il question de « qui est ce cool cat ». L’homme signe des autographes à tours de bras en passant. Se livre à quelques selfies. Et très vite il se retrouve sur scène, face à la foule en liesse. Arturo Ronan, son nom, est projeté sur l’écran et c’est une vieille connaissance : le directeur de l’imprimerie de la Monnaie Nationale, qui avait été pris en otage dans les deux saisons précédentes. (Voir dans Gonzomusic  https://gonzomusic.fr/la-casa-de-papel.html  ) Bon sang, le gusse a gagné en assurance. C’est una puta de star, comme dirait Tokyo. Il harangue son public : « Cela fait deux ans et demi que vous me qualifiez de « héros », mais vous vous trompez, je ne suis pas un héros, je suis un type normal mais qui a juste refusé de plier face aux terroristes. C’est pour cela que je suis face à vous aujourd’hui. Car j’ai conservé ma dignité. Pendant ce temps-là, ces rats sont encore planqués dans leurs trous. » Et pendant ce temps-là justement, dans l’archipel Guna Yala Tokyo et Rio s’éclatent à donf au paradis. La couleur est donnée, tout n’est pas blanc ou noir dans la CASA DE PAPEL ! Bck to Arturo qui fait hurler les vieux grincheux avec lui : « Un terroriste peut-il être sympa ? ». « Non… ! » vocifèrent ses soutiens. « Ce soi-disant Professeur est-il un Robin des Bois ? » … « Nooooonnnnn », clament-ils.  Et il poursuit, évoquant alors « Helsinki qui m’a collé 24 h un gilet explosif sur moi. Peut-il être considéré comme un héros ? Non, j’espère qu’il se sent coupable chaque instant de sa misérable vie de ce qu’il m’a fait subir ». En fait, pas vraiment. Car pendant ce temps-là, dans la pampa d’Argentine, se tient une fête de village…ou Helsinki s’éclate comme la bête qu’il est avec sa copine Nairobi. Funny. Puis Arturo évoque son ex, Monica qui s’est barre enceinte de lui avec Denver…et qui justement s’éclatent et font la Java justement en Indonésie avec son fils qui se prénomme Cincinnati …encore un nom de métropole !

LA CASA DE PAPEL S03Retour aux iles Guna Yala où Tokyo nous fait une sortie de mer émeraude à la Raquel Welsh dans « James Bond contre Dr No » …y compris le couteau de plongée sanglé à la cuisse 😉 Depuis deux ans le couple est au paradis. mais Tokyo s’ennuie et part faire la fiesta au Panama. Rio lui donne un tel satellitaire pour pouvoir la joindre. Mauvaise pioche : les flics d’Europol repèrent le signal…et le colonel Prieto est alerté. Les flics envahissent l’ile et notre Rio se fait choper. Mierda. Du coup, le gang va se reformer pour tenter de libérer. « Ce qu’ils ont fait à Rio est une déclaration de guerre. Et nous sommes la Résistance. On va faire ce qu’on sait faire de mieux : un braquage. », annonce le Professeur. C’est le retour du masque de Dali, à l’instar de son ancêtre, celui de Guy Fawkes, symbole de rébellion contre l’oppression.  Nouveau hold up est encore plus ambitieux que le premier puisqu’il s’agit de dérober la réserve d’or de l’Espagne bien gardée dans son Fort Knox hidalgo. Comme d’hab’, la musique est omniprésente. On entend ainsi At Work « Who Could It Be Now », puis le classique « The Harlem Shuffle”. Un des épisodes s’achève carrément sur une scène où l’on voit deux personnages principaux danser à l’écran durant plus d’une minute au son de la version originale de « Guantanamera » du Cubain Compay Segundo, que chantait jadis chez nous en français Joe Dassin.  Et on craque sur le  » Di Doo Dah » de Jane Birkin millésimé 1973. La série s’abreuve aussi de faits réels, et ici les gilets jaunes sont des combinaisons rouges et masques de Dali. Et nos héros aux noms si urbains de LA CASA DE PAPEL sont les Robin des bois d’aujourd’hui… en plus c’est si cool et dépaysant de regarder une série en español… claro que si !

 

 

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