LA BREA S01 S02

La BreaVous prenez une bonne dose de LOST et de « Voyage au centre de la Terre », une belle ration de « Jurassic Park », un soupçon de AU CŒUR DU TEMPS, sans oublier un zeste de « Stargate », telle est semble-t-il la recette à succès de LA BREA, série d’anticipation où, avec l’ouverture d’une faille apparue à coté du La Brea Tar Pit de Los Angeles, un certain nombre d’habitants se retrouvent  engloutis puis précipités au même endroit 10.000 ans avant JC, où ils doivent non seulement affronter tigres aux dents de sabre et autres féroces dinosaures, mais également bien d’autres mystérieux indigènes, sans compter quelques visiteurs du futur qui ont édifié une étrange tour de verre et de métal qui domine la jungle néolithique.

La BreaJ’avoue, j’ai toujours été fasciné par le La Brea Tar Pit. Situé sur Wilshire Boulevard entre Fairfax et La Brea, ce gisement de pétrole à fleur de terre et ses dinosaures de pierre, me semblaient incarner un trait d’union entre la préhistoire et notre propre histoire. Pourtant, jamais je n’aurais imaginé qu’il serait au centre d’une série télé dont voici le pitch :  Eve Harris et son fils Josh se retrouvent piégés dans ce passé, lorsque l’ex-mari Gavin et leur fille Izzy sont eux restés dans le LA du 21ème siècle. Mais Gavin, ex-pilote de chasse qui a plongé dans l’alcool suite à un accident d’avion, comprend alors que ses hallucinations sont plutôt des visions voire des prémonitions. Il « voit » ainsi Eve et Josh affronter de terribles dangers, au point de le faire sauter avec Izzy dans une nouvelle faille apparue sur les collines d’Hollywood, direction 10.000 ans avant JC.

La Brea

Lily Santiago

Et non seulement il va parvenir à retrouver sa famille, mais également comprendre d’où il vient et surtout qui il est vraiment. Car si le petit garçon qu’il était a été adopté par les Harris à la fin des années 80, il s’appelait en fait Isaiah et avait déjà vécu dans ce monde avec son grand-père Silas, un scientifique qui a contribué au projet secret de voyage dans le temps qui a causé ces failles spatio-temporelles. Comme dans LOST on s’attache aux personnages secondaires à l’instar de Ty le psychiatre naufragé du temps qui va trouver l’amour dans les yeux de Paara, une amérindienne et la cheffe du village.  Ou Sam, médecin militaire tombé dans le gouffre avec sa fille ado Riley ou bien encore Lucas, dealer d’héro qui s’est retrouvé précipité dans le passé avec sa mère Marybeth, flic de la Nouvelle Orleans, qui fait tout pour le ramener dans le droit chemin. Enfin, parmi les personnages centraux de la série il y a aussi Lily, incarnée par Veronica Castillo qui brille également dans la série UNTAMED ( UNE NATURE SAUVAGE).

La BreaMais il faut aussi compter avec les cruels Exilés qui enlèvent et réduisent en esclavage tous les malheureux qu’ils font trimer dans une mine pour extraire un mystérieux minerai… livré aux mystérieux résidents de la Tour qui l’utilisent comme énergie pour alimenter leur portail temporel, utilisant une technologie venant du futur dans leur « Projet Lazare ». Donc, en résumé dans LA BREA, on retrouve du LOST façon Dharma Initiative avec les occupants de la Tour, du « Jurassic Park » pour la préhistoire, du « Stargate » et du AU CŒUR DU TEMPS pour le portail à remonter le temps… sans oublier l’influence de Jules Verne et de son « Voyage au centre de la Terre » et, malgré ce côté patchwork, la série fonctionne admirablement avec ses époustouflants décors naturels made in Australia. On a dévoré goulument les S01 et S02 et par conséquent on attend de pied ferme que Netflix diffuse enfin la S03.

Diffusée sur Netflix

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