Kodak Black va rester derrière les barreaux
Le fameux rapper de Pompano Beach, FLA, Kodak Black, avait été arrêté à la frontière canadienne pour possession de drogue et d’armes. Il avait aussi été bouclé au Rolling Loud Festival de Miami plus tôt ce mois-ci pour possession d’armes et de dope. Le pire c’est qu’il restera derrière les barreaux, car le juge a exclu tout versement de caution.
Les avocats du rapper ont bien tenté de faire libérer Kodak Black en versant une caution de 500 000 $, mais les procureurs ont réussi à bloquer cette possibilité pour le rappeur de 21 ans, prétextant qu’il représenterait « une menace pour la communauté ». La date du procès de Kodak Black est programmée pour cet été, mais le juge Federico Moreno du tribunal de district fédéral des États-Unis le maintient en détention Black a d’abord été arrêté lors du Rolling Loud Festival en Floride au début du mois pour avoir falsifié des informations sur des formulaires fédéraux en vue d’acheter une arme de poing de 9 mm, une arme de poing de calibre.380 et une arme semi-automatique Mini Draco dans une armurerie de la région de Miami ; il a plaidé non coupable. Black a également été bouclé le mois dernier pour trafic de drogue et d’armes alors qu’il tentait de traverser le pont international Lewiston-Queenston du Canada aux États-Unis, près de Niagara Falls. Lui et deux autres personnes dans une Cadillac Escalade ont déclaré aux douaniers qu’ils avaient à bord de la marijuana et des armes à feu, y compris un pistolet Glock 9mm chargé.
Il avait d’abord été libéré d’une prison de comté dans l’ouest de l’État de New York le mois dernier après avoir payé sa caution, cachant son visage aux caméras de télévision avec un éventail constitué d’argent liquide. Un juge de Floride avait également accordé sa libération sous caution de 550 000 $ avec assignation à résidence ce mois-ci, mais le juge Moreno a infirmé cette décision, au motif que le type d’armes acheté par Black était préoccupant. Lorsqu’on lui a demandé pourquoi Black avait besoin d’armes à feu, son avocat, Bradford Cohen, a répondu que le rappeur était menacé par des gangs et d’autres rivaux. Black, dont le nom légal est Bill Kapri, fait face à diverses accusations de drogue, de possession d’armes et d’agression sexuelle dans plusieurs États, y compris des allégations de viol d’une femme après un concert en Caroline du Sud en 2016. Il restera détenu à Miami, dans l’attente d’une date de procès qui sera fixée avant la fin de l’été. Les procureurs ont déclaré que M. Black risquait jusqu’à huit ans de prison s’il était reconnu coupable en Floride.