Clash Seb Farran VS Joey Starr…second round !

Starr Farran

Après les Tweets incendiaires de mai dernier où le rappeur Joey Starr s’emportait contre son (ex- ?) manager Seb Farran- https://gonzomusic.fr/joey-starr-en-petard-contre-son-ex-manager.html-, ce dernier contre-attaque versus son (ex-)artiste dans les colonnes du Huffington Post français.

 

Joey StarrPour mémoire Seb et Didier, c’est une très longue histoire d’amitié qui remonte aux prémices de la carrière de NTM. Seb parle d’ « un ami de 25 ans ». Copains comme cochons…inséparables comme les motards de la police ou les Dupont Dupond, l’un allait forcément avec l’autre par cette étrange alchimie où l’osmose se fond dans le mimétisme. Certes, depuis que Seb est le manager de Johnny Hallyday, il est peut être moins dispo pour Joey Starr. Mais les accusations portées par Starr étaient d’une rare gravité. Grosso modo il reprochait à son manager tout un tas de malversations. Face à ces propos, Sébastien Farran souhaitait apporter sa version des faits. Sa lettre ouverte n’est pas non plus piquée de hannetons… il qualifie Didier en ces termes : « Mon ami que j’ai perdu ». Farran lui reproche bien entendu « une opération de communication » et défend sa gestion « Sans aucune procédure officielle, tu m’accuses d’escroqueries diverses que j’aurais commises à ton détriment, te spoliant sans retenue pendant 10 ans. Aujourd’hui encore ma société supporte financièrement tes « erreurs ». Il y a 6 ans quasiment jour pour jour tu as été incarcéré la veille d’une tournée de festivals en raison d’un mouvement incontrôlé avec une machette. Bilan : six mois de prison pour toi. Pause dans ta carrière. Rentrées financières en berne. Mais qui était là, Didier, pour régler tes factures? Ta « bévue » a grandement endetté ma société. Et j’en suis, tu le sais aussi, encore là à payer les pots cassés »

Une amitié bafouée?

Seb porte le débat également sur le terrain de l’amitié bafouée : « Laisse moi tout d’abord te rappeler que nos vies sont entremêlées. Nos familles se connaissent depuis de longues années et nous avons les même amis, ceux-là même qui t’ont aussi beaucoup soutenu quand il était difficile d’approuver certaines de tes actions. Je ne vais pas me déjuger. J’étais avec toi contre tous et j’en étais fier. Didier bien que la mémoire ne soit guère un de tes points forts, je suis certain que tu peux te remémorer cela. ». Bref, Seb réfute en bloc les accusations portées par Joey Starr. Un troisième round ne manquera pas de se dérouler d’ici quelques mois devant les juges pour les départager..

 

Voici l’intégralité du message de Seb Farran à Joey Starr

« Didier,

Si je lis bien tes déclarations, je devrais sans doute t’appeler Joey, de ton nom de scène, tant tes épanchements relèvent d’une vilaine opération de communication. Une opération de communication dont les motivations sont connues de toi. Et de toi seul.

C’est difficile d’écrire à un ancien ami, à l’artiste avec lequel j’ai construit une grande partie de ma carrière. Un ami de 25 ans qui s’est trompé et se trompe encore. Ce qui est bien entre toi et moi, c’est que tu me connais tout autant que je te connais.

Tes coups de gueule, tes emportements, tes causes perdues, tes errements, tes erreurs, je les connais tous comme tu peux connaître les miens. Quand je te lis, je te vois, y compris tes zones d’ombre les plus sombres. Pendant longtemps, j’ai pensé qu’avec moi au moins tu aurais pu continuer le dialogue, qu’on ne se serait jamais ignorés d’un coup.

J’étais prêt au silence, à laisser la justice trancher, qualifier tes insultes et autres écrits mensongers et diffamatoires, mais je veux te le dire : j’écris cette lettre à un de mes meilleurs amis, aujourd’hui perdu.

Laisse moi tout d’abord te rappeler que nos vies sont entremêlées. Nos familles se connaissent depuis de longues années et nous avons les même amis, ceux-là même qui t’ont aussi beaucoup soutenu quand il était difficile d’approuver certaines de tes actions. Je ne vais pas me déjuger. J’étais avec toi contre tous et j’en étais fier. Didier bien que la mémoire ne soit guère un de tes points forts, je suis certain que tu peux te remémorer cela.

Je vois que même avec moi tu sais taper pour faire mal. Ta virulence n’est plus à prouver, et peu importe le gabarit, je me suis simplement lassé de tes caprices.

Je n’oublie pas tout ce que tu m’as appris et c’est considérable, mais aujourd’hui j’ai, outre le droit d’évoluer, l’envie de changer de voie, c’est malheureusement ce qui a tout déclenché.

Il est de notoriété publique que je me suis constamment battu à tes côtés, même dans des combats peu glorieux que tu ne devais pas nécessairement gagner.

Ne compte pas sur moi pour déballer, porter des accusations imméritées ou infondées. Tu as cru bon de le faire, ça ne place malheureusement pas le débat très haut. Mais je ne peux pour autant tout laisser dire.

Tes incantations calomnieuses méritent d’être confrontées à la réalité.

Sans aucune procédure officielle, tu m’accuses d’escroqueries diverses que j’aurais commises à ton détriment, te spoliant sans retenue pendant 10 ans. Aujourd’hui encore ma société supporte financièrement tes « erreurs ». Il y a 6 ans quasiment jour pour jour tu as été incarcéré la veille d’une tournée de festivals en raison d’un mouvement incontrôlé avec une machette. Bilan : six mois de prison pour toi. Pause dans ta carrière. Rentrées financières en berne. Mais qui était là, Didier, pour régler tes factures? Ta « bévue » a grandement endetté ma société. Et j’en suis, tu le sais aussi, encore là à payer les pots cassés.

Plutôt que de suivre le chemin de la rancœur ou de te laisser tomber, je t’ai juste prévenu que je ne pourrai pas tenir sans plus d’efforts de ta part. Tu m’as entendu. Tu as oublié. Et j’ai encore attendu des efforts. En vain.

Ainsi tu choisis de salir, de calomnier, profitant de l’idée généralement admise que dans ce métier tout est opaque. Tout le monde crache sur tout le monde. Et bien non, mon cher Didier, les comptes te concernant sont clairs. J’ai de mon côté adressé une requête à un juge pour qu’il désigne un expert-comptable qui constatera ces-dits comptes. Ce mandataire ad hoc pourra certifier que les pièces fournies à ton conseil dès sa première demande sont exactes. Je vais même, au risque d’affaiblir ma démonstration, te dire que si, par hasard, il y avait le moindre écart, je serai le premier à proposer réparations.

Enfin je ne peux laisser passer tous les amalgames. Tu peux tenter de me salir, mais tu ne peux pas piétiner la réputation des gens qui ont pris le risque de te soutenir. Je parle de tous ceux qui se sont engagés pour le BIG Festival de Biarritz et tous ceux qui y travaillent.

Tu étais absent lors de la première édition. Malgré ton incarcération, nous t’avons tous soutenu localement. Aujourd’hui le festival a grandi à force de travail et d’obstination dans un marché pourtant délicat. L’équilibre financier est encore difficile à trouver. Mais c’est un beau combat et un bel événement. Tu ne devrais pas chercher à le ternir pour une histoire de divorce professionnel mal acceptée.

Tu devrais aussi laisser nos enfants et ma femme de côté dans tes déclarations. C’est inutile, ils ne comprennent pas ou peu et ignorent notre vie passée.

Encore une fois nous n’étions pas obligés de finir cette si belle histoire de la sorte, j’en garderais malgré tout un souvenir éternel. Mon ami que j’ai perdu. »

 

 

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