BRYAN ADAMS « Into the Fire »

Bryan AdamsCet été 1983, GBD s’envolait pour le Texas rejoindre le “Cuts Like A Knife” tour qui suivait la sortie du troisième LP du Canadien Bryan Adams. Dallas, Houston, San Antonio puis Austin, durant tous ces concerts et au-delà, j’ai eu le privilège de partager la vie de Bryan et de ses musiciens, une histoire que je vous conterai bientôt dans Gonzomusic, mais en attendant et pour vous faire patienter Michel Angus a choisi de vous faire partager un album très largement moins médiatisé du rocker de Kingston, Ontario, le bien nommé « Into the Fire” publié en 1987… lequel 30 ans après continue à mettre le feu… flashback !

Bryan AdamsPar Michel ANGUS

Contrairement au plus grand nombre qui auraient choisi ses plus grand succès « Reckless » et ses 6 Hit-singles, ou « Waking Up The Neighbours » et sa ballade passe partout, BO de Robin des Bois, j’ai choisi dans la discographie fournie du chanteur canadien « Into The Fire ».
C’est un album plus intimiste, bien moins « tubesque » que « Reckless » et moins évident à la première écoute, comme aurait pu le laisser supposer sa pochette avec une photo ayant un peu de grain quasi Noir et blanc montrant le chanteur devant un port industriel (Vancouver ?). Il a été enregistré dans les différentes pièces de la maison de Bryan Adams qui a voulu changer d’orientation suite à la méga tournée ayant assuré la promotion de « Reckless » (5 fois platine aux États Unis).
Le 1er single qui ouvre superbement l’album, « In The Heat of The Night » mérite quelques écoutes avant de pouvoir être apprécié pleinement ; à la longue, il s’avère être un grand titre et le refrain finit par vous vriller la tête. « Into The Fire » est un beau titre intimiste assez différent de son répertoire habituel : l’album fut un demi-succès relatif car il est beaucoup moins direct et très différent du précédent album, ce qui a pu déconcerter les fans. Il contient pourtant l’un des plus beau titre, si ce n’est le plus beau, co-signé par Bryan et le fidèle Jim Vallance : « Native Sons » avec sa superbe intro et le titre qui monte crescendo sur plus de 6 minutes. Bryan propose pourtant aussi des compositions plus énergiques et rock avec des guitares résolument en avant : « Hearts On Fire », le direct « Only The Strong Survive ». Au rayon des balades, outre « Native Son » citée plus haut, on trouve « Victim Of Love » et « Rebel, » sans doute moins percutantes que « Heaven » qui s’est classée N°1 aux US. La prod est parfaite avec un mix résolument équilibré, même si elle fait la part moins belle aux guitares qu’auparavant. C’est un album sous-estimé qui résistera à l’épreuve du temps et que l’on a envie de ressortir de temps en temps même 30 ans après.

 

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