ALLEGIANCE
Alex, un jeune analyste de la CIA est chargé de jauger une transfuge du SVR, l’agence d’espionnage russe qui a succédé au KGB. Mais il ignore que son père, sa mère et sa sœur ainée appartiennent à une cellule dormante qui travaille justement pour les russes réactivée pour l’occasion.
Comme un air de néo-guerre froide, hélas tellement d’actualité avec le conflit Ukrainien qui perdure, Allegiance produite par Universal et diffusé sur NBC depuis le 5 février est une nouvelle série d’espionnage…dont la source se situe à des milliers de kilomètres du continent Américain. A l’instar de son ainée Homeland, Allegiance est née en Israël de l’imagination fertile du créateur Avi Nir. Ainsi si Homeland est l’adaptation d’Hatufim, Allegiance est la version Américaine de la série Israélienne The Gordin Cell. Comme dans Homeland, le contexte psychologique des héros y tient un rôle crucial. Tout comme la famille. Ici, en l’occurrence, ce sont les O’Connor. La mère Katya, ex-espionne russe à la retraite, Scott, son mari qui avait jadis été alpagué par Katya et Natalie, la sœur ainée, qui collabore depuis le plus jeune âge avec le SVR. Alexandra, la petite dernière ignore tout des agissements de sa famille. Comme son frère Alex…sauf que ce dernier, avec sa parfaite maitrise du russe, a été engagé depuis six mois comme analyste à Langley. La défection d’une espionne russe va venir chambouler cet équilibre instable. Est contre ouest, comme au bon vieux temps des soviets. L’affreux Victor, un officier traitant va réactiver la cellule dormante O’Connor pour l’épauler dans un complot menaçant gravement la sécurité des USA. Comme dans Homeland chaque personnage tout en contrastes n’est ni tout à fait blanc ni tout à fait noir. Chacun a sa part d’ombre et c’est bien ce qui leur donne leur force. Alex à la manière d’un Jack Ryan restera loyal à la CIA , mais parviendra t’il à sauver sa famille comme l’Amérique ? C’est toute la question posée par Allegiance.
Diffusée sur NBC