SWEET « Full Circle »
Ça fait à peu près un demi-siècle que je n’ai pas écouté un nouveau titres de Sweet… et vous ? Sweet quezako ? Mais si, vous savez bien, surfant sur la vague « décadente » glam rock des Gary Glitter, Roxy Music, New York Dolls, David Bowie, sans oublier les anecdotiques Bay City Rollers, THE Sweet déboule sur la scène British, à l’aube des 70’s, propulsé par leur single « Coco », leurs cheveux longs et toute la puissance de leurs guitares. Et s’il ne subsiste plus qu’un seul des musiciens originaux, le guitariste Andy Scott, Sweet prouve avec ce « Full Circle » qu’il n’a décidément pas encore dit son dernier mot.
Non, non, non… trois fois non, Sweet n’a pas décidé de reprendre l’intégralité de l’album « Full Circle » des Doors de 72, second LP après la disparition de Jim Morrison avec le fameux single « The Mosquito », ce « Full Circle » là est constitué de 11 compositions neuves, qui oscillent joyeusement entre glam nostalgique et metal très correctement burné. Et c’est d’ailleurs coté glam rock que démarre l’album avec « Circus », titre bien énervé aux riffs particulièrement affutés. Plus rock massif et classique « Don’t Bring Me the Water » délivre sa dose de testostérone, lorsque « Burning Like a Falling Star » fait résonner les accents d’un bon vieux rock classique. Puis avec « Changes » on réembraye sur la formule Sweet qui rappelle un peu la période dorée « Sweet Funny Adams »/ « Desolation Boulevard » et des hits puissants tel leur « Fox On the Run ». Bon, on se calme tout de même, j’ai dit : « un peu » ! Retour au classic rock avec un efficace « Everything », avant la jolie speederie de « Destination Hannover » aux guitares bien offensives. Après la banale « Rising Up », Sweet retrouve sa flamme avec l’incendiaire « Fire In My Heart », sans doute un des titres les plus accrocheurs du CD. Enfin, c’est la chanson-titre « Full Circle » qui achève cet album come-back sur ses accents carrément énergiques pour des vétérans revenants du glam-rock.
