Roger « la Honte » Waters congédié comme un valet de chez BMG

A force de tirer sur la corde, elle finit par se casser et c’est exactement ce qu’a vécu le Alain Soral du rock, Roger « la Honte » Waters vient d’être viré de son propre label BMG pour ses propos antisémites répétés et son soutien sans faille à la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine. Pour mémoire, BMG est un label allemand et depuis l’après-guerre ce pays a toujours été exemplaire en matière de lutte contre l’antisémitisme et le prouve à nouveau en saquant ce satrape attrapé la main au collet.

C’est désormais officiel BMG se sépare de Roger Waters, le cofondateur de Pink Floyd dont les commentaires incendiaires sur Israël, l’Ukraine et les États-Unis ont suscité de nombreuses controverses ( Voir sur Gonzomusic https://gonzomusic.fr/?s=roger+waters  ).  En effet, la société allemande avait signé un accord d’édition avec le musicien en 2016 et sortait à la fin de l’année dernière sa version ré-enregistrée de l’album épique de Pink Floyd « Dark Side of the Moon » de 1973, mais le nouveau PDG Thomas Coesfeld a annulé l’accord après avoir pris ses nouvelles fonctions le 1er juillet 2023. L’album a finalement été distribué par la société britannique Cooking Vinyl.  Aujourd’hui, des sources révèlent que BMG se prépare à rompre les monts avec cette rock star dévoyée. Cependant BMG n’a pas officiellement souhaité faire de commentaires sur cette affaire.

David Gilmour Roger Waters

Si l’œuvre de Waters avec Pink Floyd est incontestablement l’un des catalogues les plus importants et les plus lucratifs de l’ère du rock, ses déclarations politiques controversées de ces dernières années sont passées de l’antisionisme à l’antisémitisme. L’année dernière, il s’est adressé au Conseil de sécurité des Nations unies à l’invitation de la Russie, affirmant que l’invasion de l’Ukraine par cette dernière en 2022 n’était pas « non provoquée ». Waters a été largement critiqué pour ses commentaires, mais il est resté inflexible, les exprimant fréquemment lors de ses récentes tournées, tout en contestant les allégations d’antisémitisme. Ces déclarations ont exaspéré ses anciens compagnons de groupe, qui l’ont publiquement condammé ( Voir sur Gonzomusic David Gilmour et sa femme accusent Roger Waters d’antisémitisme ), Waters lui-même a évoqué son « licenciement » par BMG lors d’une interview et qu’elle ait suivi une longue tirade familière dans laquelle le musicien a décrit sa rupture avec la société comme le résultat de pressions exercées par des intérêts pro-israéliens sur la société mère de BMG, Bertelsmann ; Waters a souvent parlé de conspirations contre lui pour faire connaître ses convictions, en particulier dans une interview accordée à Rolling Stone en 2022. Or Bertelsmann a publié une déclaration exprimant fermement sa « solidarité avec Israël » peu après l’attaque du Hamas contre le pays le 7 octobre. S’il est courant que des artistes soient « retirés » de leur contrat d’enregistrement par les maisons de disques, c’est beaucoup moins fréquent pour les grands contrats d’édition. Ces dernières années, les actions ou les déclarations de R. Kelly et de Kanye West les ont mis en opposition avec leurs labels et éditeurs, malgré des ventes multiplatines. Kelly, qui purge une peine de prison de plusieurs dizaines d’années pour de multiples délits liés à une inconduite sexuelle, a vu ses redevances avec Sony Music et Universal Music Publishing attribuées par un juge à ses victimes, tandis que les contrats de West avec la division musique enregistrée d’Universal et Sony Music Publishing ont été laissés à l’expiration sans être renouvelés ( Voir sur  Gonzomusic JACKSON ET R KELLY PEUT-ON ENCORE ECOUTER LES PERVERS DU ROCK ?  ).