METALLICA The Black Album in black and white
À l’occasion des 30 ans du mythique « Black Album » de Metallica, les éditions Glénat publient un superbe ouvrage réunissant plus de 200 clichés en noir et blanc, capturées par le photographe américain Ross Halfin. Entre ombre et lumière, « Metallica The Black Album in black and white » est un splendide retour visuel sur cet album aussi iconique que forcément tonitruant qui n’a fait ni broyer du noir ni même chou-blanc auprès de Jean-Christophe Mary 🫣
Par Jean-Christophe MARY
À l’approche des fêtes de fin d’année, Metallica est à nouveau sous les feux de l’actualité avec ce beau livre signé Ross Halfin. Des débuts à Los Angeles avec « Kill’Em All » (1981) à la mise à feu avec « Ride The lightning »(1986) à l’ascension avec « Master Of Puppets (1986)» et « …And Justice For All » (1988) , le quatuor de Los Angeles connaîtra la gloire mondiale avec « Metallica »(1991). C’est après la sortie de « .. And Justice for All » et ses chansons aux structures ultra-compliquée que James Hetfield (guitare chant), Lars Ulrich (batterie), Kirk Hammett (guitare) et Jason Newsted (basse) comprennent qu’ils ont exploré aussi loin qu’ils le pouvaient l’univers rock trash metal dans lequel ils excellent. Pour les nouveaux morceaux, une simplification des mélodies et un son clair s’imposent. Produit par Bob Rock, le résultat étonne aussi bien les fans de la première heure que les critiques. Les tempos sont volontairement ralentis, les chansons sont raccourcies autour de structures mélodiques simplifiées. Les riffs de guitares et les rythmiques lourdes et dépouillées de « Enter Sandman », « Sad but True », «The Unforgiven », « Nothing Else Matters » et « Wherever I May Roam » trouvent immédiatement échos auprès d’un public qui grossira au fil des mois suivant la sortie de « Metallica » le 2 août 1991. James Hetfield indique dans le documentaire Classic Albums « Metallica » (2002), que la plupart des chansons partaient d’un simple riff, qui fut exploité et poussé jusqu’au maximum.
Le succès fût mondial, porté par deux ballades « The Unforgiven » et l’émouvant « Nothing Else Matters » avec ses arpèges de guitares cristallins, rehaussés d’une section de cordes. A l’issue de la pa de cet opus vite rebaptisé « Black Album » ( la pochette est entièrement noire !) la popularité du groupe sera telle que les albums précédents se vendront par caisses. Ross Halfin, l’un des plus célèbres photographes rock, a suivi Metallica lors de leur tournée mondiale entre 1991 et 1993, assistant à plus de 300 concerts, shootant des milliers de photos. Pour rester en cohérence le surnom de l’album mythique, il eut l’idée de retenir pour ce livre uniquement les clichés pris en noir en blanc. Ces images entièrement inédites montrent le groupe dans toutes les situations : en studio lors des répétions, lors de l’enregistrement de l’album au Studio One On One à Hollywood, des instantanés capturés backstage et sur scène, sur la route ou dans l’intimité. Puissants riffs de guitare, voix rugissantes, voilà Metallica comme vous ne les avez jamais encore vus. Un bel ouvrage en hommage aux dieux du metal.
Metallica The Black Album in black and white
224 pages. Editions Glénat