Dennis Edwards was a Rolling Stone…but he died today and we are so sad

 

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À nouveau, je vais être forcé de laisser parler les larmes…il était sans doute le plus légendaire vocaliste des fameux Temptations, Dennis Edwards nous a quittés hier chez lui à Chicago, il n’était âgé que de 74 ans. La plupart des hits de l’âge d’or du groupe-phare de la Motown étaient portés par sa voix. Si on ignore encore à cette heure les causes précises de la mort de Dennis Edwards, on évoque néanmoins un cas de méningite particulièrement agressif. So so sad….

 

Temptations Si contrairement à l’écrasante majorité des héros de la Motown, Dennis Edwards n’était pas un natif de « Detroit Motor-Town », la cité industrielle où Ford, Chrysler et General Motors- les fameux Big Three-  avaient installé leurs fameuses usines d’assemblages automobiles, puisque sa famille était issue de Fairfield, petite bourgade de l’Alabama. Cependant, comme de nombreuses familles noires cherchant à échapper au racisme et à la misère du sud, les Edwards avaient quitté sa ville natale, lorsqu’il avait dix ans pour émigrer vers le nord où l’industrie recrutait à tour de bras une main-d’œuvre non qualifiée. Débarqué à Detroit, Dennis continuera de chanter à l’église avant de rejoindre adolescent son premier groupe gospel baptisé The Mighty Clouds of Joy. Mais comme dans de nombreuses familles noires religieuses à l’époque, papa Edwards verra d’un très mauvais œil son fiston dériver vers le rythm and blues profane. Après son service militaire, Dennis rejoindra l’écurie Motown par la petite porte  où il servira d’abord de « doublure » à Billy Gordon, le chanteur des Contours. Or ces derniers partageaient souvent l’affiche des Temptations. Edwards se lie bientôt avec Eddie Kendricks et Otis Williams, lesquels cherchaient justement un remplaçant à leur chanteur David Ruffin. Et un certain 9 juillet 1968 au cours d’un show donné en Pennsylvania, Dennis Edwards est officiellement introduit par les Temptations. Sauf que Ruffin ne cédera pas sa place sans réagir, tentant plusieurs fois de saboter sa prestation vocale. En vain, puisque dés le fabuleux LP à la « soul psychédélique » « Cloud Nine » paru en 69, Edwards se maintiendra au sein du groupe Motown prêtant sa voix aux albums les plus cruciaux des 70’s tels « Psychedelic Shack » (70), « All Directions » (72), « Masterpiece » (73), « A Song For You » ( 75). Deux ans plus tard, il est à son tour « viré » par Otis Williams et entame une carrière solo dont le paroxysme sera atteint avec l’incontournable « Don’t Look Any Further » en duo avec Siedah Garrett en 84. La vertigineuse collection de hits colossaux auxquels il donne sa voix inclue « Run Away Child, Running Wild », « I Can’t Get Next To You », « Just My Imagination ( Running Away With Me ) », « Papa Was A Rolling Stone », « Masterpiece » et « Happy People ».

Papa était une pierre qui roule (…) Et quand il est mort, tout ce qu’il nous a laissé était la solitude

Temptations

En 1985, dans un théâtre classieux et classique d’Hollywood, j’avais eu la chance d’assister à l’incroyable show donné à la fois par les 5 Temptations et les Four Tops…mais hélas, depuis peu,  Dennis Edwards avait à nouveau été « mis en congé » du groupe de Detroit et remplacé par Ali-Ollie Woodson…que lui-même remplacera un peu plus tard au sein des fabulous Tempts. Durant les 90’s, avec David Ruffin et Eddie Kendricks ils montera le spin-off « The Temptations Revue ». Atteint d’une méningite depuis l’an passé, Dennis Edwards s’est éteint la nuit dernière dans un hôpital de Chicago où il résidait depuis de nombreuses années. Le légendaire Smokey Robinson a publié un message où « il déplorait de voir ainsi partir à seulement 74 ans un nouveau soldat de l’armée Motown. Sa femme Brenda, ses cinq filles, son fils et ses petits enfants sont bien entendu dévastés et toutes nos pensées vont  bien entendu à sa famille.

« Papa était une pierre qui roule/ Partout où il posait son chapeau était sa maison/ Et quand il est mort, tout ce qu’il nous a laissé était la solitude/ Papa était une pierre qui roule (mon fils, ouais)/ Partout où il a posé son chapeau était sa maison/ Et quand il est mort, tout ce qu’il nous a laissé était la solitude » « Papa Was A Rolling Stone » the Temptations.

Dennis Edwards

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