David Gilmour is killing two birds with the same stone…
En Français , on dit « faire d’une pierre deux coups » et à quelques encablures de la publication de son nouvel album, David Gilmour avait déjà défrayé les chroniques en utilisant le jingle de la SNCF sur son single annonciateur « Rattle That Lock ». Il remet cela, avec le même titre, nous apprenant qu’on y trouve aussi un chœur de taulards de la prison de Wandworth…où son fils Charlie s’est lui-même retrouvé bouclé !
Alors que l’on compte les jours avant le 18 septembre, date de la sortie du successeur attendu de son dernier album, le radieux « On An Island » voici déjà neuf ans, David Gilmour refait son apparition. Ainsi après avoir « buzzé » en juillet dernier sur son usage futé or not futé selon les avis partagés- moi perso je trouve cela fun- du jingle de la SNCF, on apprend que ce sont des prisonniers qui font les chœurs dans cette même chanson. Le guitariste-vocaliste de Pink Floyd a réservé ses confidences à la BBC et expliqué que « en 2010, suite aux manifestations étudiantes pour protester contre la hausse éhontée des frais de scolarité, fiston Gilmour, Charlie s’était fait pincer après avoir balancé- oh shocking- une poubelle sur le cortège de Sa Royale Majesté. » Condamné à 11 mois de prison en 2011, le jeune Charlie a néanmoins purgé ses quatre mois fermes dans cette riante prison de Wandworth située au sud-est de Londres. Du coup quand le fils d’un héros du rock est au zonzon, cela crée des liens. David a justement à cette occasion été sensibilisé à ce système pénitentiaire antidéluvien et rencontré des hommes et des femmes décidés à le faire évoluer, à l’image de ceux qui animent le South London Choir. Ces derniers ont décidé de faire entrer le chant dans la prison en organisant des rencontres hebdomadaires avec les prisonniers pour qu’ils participent à leur chorale. Ce sont justement ces choristes un peu particuliers, tout du moins sept d’entre eux parmi ce South London Choir que nous pouvons entendre derrière la voix de Gilmour dans sa chanson « Rattle That Lock ». David et sa compagne Polly Samson ont également fait une très généreuse donation pour permettre au South London Choir d’étendre cette expérience à d’autres maisons d’arrêt. Gilmour explique à la BBC que les prisonniers sélectionnés « sont proches de leur date de libération et que cette intégration à une chorale leur redonne la sensation d’appartenir à une communauté comme une antichambre de leur retour à la société. » Lorsqu’on lui demande si la chanson fait directement référence à la prison, il s’en défend : « Non c’est juste une chanson pour encourager les gens à se relever, et à se battre pour eux-mêmes, à ne pas être apathiques. »