Daevid Allen en phase terminale d’un cancer du poumon.
SO SO SAD BREAKING (HEART) NEWS…Le Gong & Soft Machine leader maximo Daevid Allen déclare : je n’en ai plus que pour six mois à vivre.
Dans une déclaration, il déclare qu’il est en train de rechuter du cancer pour lequel il a déjà subi un traitement et que les médecins ne lui donnent pas plus de six mois à vivre. Il évoque sa situation avec un sang-froid héroïque en expliquant qu’il a subi un scanner PET-CAT et que : « l’examen confirme que les cellules cancéreuses ont refait leur apparition et qu’elles semblent avoir établi leur domination sur toute la région de ma nuque. La première opération en avait éliminé la plus grande partie, mais le cancer s’est reformé de lui-même avec une nouvelle vigueur et s’est étendu à mes poumons. Ce cancer est si bien établi dans mon organisme qu’on me donne approximativement six mois à vivre. Alors, forcément ma perspective a changé. Je n’ai aucunement l’intention de subir des opérations avec acharnement et en fait c’est un soulagement de savoir que la fin est en vue. Je suis un fervent croyant du « ainsi vont les choses » et je crois aussi fermement que je dois cesser de résister et d’être dans le déni pour enfin rendre les armes. Tout ce que je puisse souhaiter, c’est d’être parvenu durant mon périple à contribuer au bonheur dans leur existence de quelques humains. Je crois que j’ai fait de mon mieux pour guérir, mes chers amis et que vous avez été d’une immense aide en me soutenant tout ce temps. Alors merci mille fois pour avoir su être là, à mes cotés. Merci aussi de commencer à faire votre deuil de moi, de mon départ, de ma transformation et de célébrer cette mort proche. C’est ainsi que vous pouvez apporter votre contribution, ce serait un immense présent à mes yeux de la part de tous ceux qui ont pu être émotionnellement et spirituellement autant en accord avec moi.
Je vous aime et serai toujours à vos cotés
Daevidxxx »
Ca laisse une boule dans l’estomac, le musicien a tout juste 77ans. Mais cet « au revoir » est vraiment digne de Daevid Allen, cet Australien qui a su si bien repousser les limites de l’imagination sonique depuis ses débuts en 66 lorsqu’il fonde Soft Machine à Londres. Pour une histoire de visa, il doit quitter l’Angleterre et c’est en France qu’il trouve refuge. Gong son second groupe naitra à Paris. Son départ si proche laissera un vide immense au pays de la musique même si les « flying teacups » continueront éternellement à voler.