ARCHIVE À L’ACCOR ARENA

ArchiveLa claque ! Vendredi 24 novembre 2023, les londonien d’Archive ont fait vibrer le l’Accor Arena pendant près de 2h30 avec des titres issus de leur dernier album « Call To Arms And Angels » de 2022, entrecoupés de classiques issus de leur impressionnante discographie, le tout porté par une énergie communicative. Un déluge de décibels entre trip hop folie rock assourdissante et envolées psychédéliques. On y était, on vous raconte ce tourbillon trip hop mêlé de pures vibes psychédéliques !

ArchivePar Jean-Christophe MARY

 

Vendredi 24 Novembre, le collectif originaire du sud Londonien faisait son grand retour parisien à l’AccorArena. Retour d’autant plus satisfaisant qu’en 2022, la tournée européenne avait été reportée pour les raisons de santé de leur leader Darius Keeler. Après 4 ans d’absence inutile de dire que les 20.000 fans étaient euphoriques. Il est 20h45 h quand Darius Keeler (claviers), Danny Griffiths (claviers), Dave Pen (guitare, chant), Pollard Berrier (chant, guitare) Steve « Smiley » Barnard (batterie) et Lisa Mottram (chant) investissent le plateau de l’AccorArena encouragés par les cris de joie du public. Archive qui fêtera l’an prochain ses 30 ans, attaque fort avec l’un des titres du dernier « Call to Arms & Angels » (2022). Marqué par un tempo martial et un son lourd, l’incandescent « Mr. Daisy » donne le ton pour la suite du show. Et quelle suite ! Pour cette nouvelle tournée, le groupe revisite une bonne moitié de son dernier opus en glissant dans sa setlist list quelques anciennes pépites pop, rock psychédélique 60’s, néo-progressif , et non des moindres.  Si les déjantés electro rock  « Sane »,  « The False Foundation » ou « Conflict »remportent tous les suffrages et nous replongent quelques années en arrière les récents titres offrent eux aussi un très beau rendu live.

Archive-par-Fred-Lombard

Archive-par-Fred-Lombard

À commencer notamment par le planant et hypnotique « Daytime Coma », suivi de « Surrounded by Ghosts » où la voix diaphane de Lisa Mottram, entre le velouté et l’envoûtant, nous transporte dans un univers totalement magique. Le son est gargantuesque. Les titres sonnent de manière équilibré faisant ressortir chaque petite subtilité, chaque petit bidouillage electro de cette immense cathédrale sonore. Le batteur additionnel Steve « Smiley » Barnard apporte une assise et une belle puissance de frappe. Derrière ses fûts, il est d’une redoutable efficacité. Le trio qu’il forme avec Darius Keeler et Danny Griffiths est époustouflant de justesse et de créativité. Leur jeu aussi détendu que puissant, leur énergie, ici tout est en parfaite harmonie. Tout de noir vêtu, Darius Keeler mène la danse, agite ses bras dans tous les sens, harangue la foule en chef d’orchestre survolté, totalement habité par sa musique. Sublimée par des éclairages soignés, la performance de ce soir semble séduire le public totalement absorbé par ce show en forme de grande messe païenne. Les musiciens enchaînent avec « Enemy », titre planant doté de puissantes montées d’adrénaline, suivi du pop rock et survolé « The Empty Bottle » pour conclure avec « Gold », titre rock progressif dans l’esprit de Pink Floyd. En rappel, le public aura droit à une version démentielle de « Fuck U », suivi d’une version electro rock et tendue de « Bullets ». En deuxième rappel, nos alchimistes sonores livrent une version incandescente de « Again » ( là on pense à « Animals » de Pink Floyd !) porté par un Dave Pen habité comme jamais. Ce titre finit par littéralement achever et combler de bonheur le public qui ressort totalement abasourdi, heureux, porté par l’ivresse de ce tourbillon trip hop, rock psychédélique progressif de haut vol.  

 

Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.