Les trésors du Kraftwerk Florian Schneider aux enchères.

Kraftwerk

Décédé d’un cancer le 21 avril 2020, on n’a toujours pas fini d’explorer l’héritage de Florian Schneider Parmi ces effets personnels, on trouve le matériel et les instruments qu’il a utilisés pour créer certaines des plus grandes chansons de Kraftwerk. Aujourd’hui, le matériel et les instruments qu’il a utilisés pour composer certaines des plus grands hits du groupe Allemand sont mis aux enchères dans le cadre d’une vente de près de 500 de ses effets personnels organisée par sa succession.

KraftwerkLa collection mise aux enchères comprend notamment son synthétiseur valise, sa flûte et ses vocodeurs, ainsi que plus de 100 instruments à vent en cuivre et en bois.Outre le matériel musical, la vente comprend également une collection de photographies Polaroid que Schneider a prises de ses instruments à vent en bois et en cuivre, et qui sont mises en vente entre 100 et 200 dollars. On y trouve également les lunettes de soleil à monture dorée et verres verts de Schneider (ainsi que des Polaroids le montrant avec ces lunettes), son passeport utilisé lors de ses tournées jusqu’en 1978, sa camionnette VW qu’il a peinte en gris, ainsi que son vélo Panasonic Panaracer, visible dans le clip vidéo « Tour de France » de Kraftwerk comme sur la pochette du single. La valeur totale estimée de cette vente, qui sera organisée par Julien’s Auctions au Musicians Hall of Fame and Museum de Nashville, dans le Tennessee, le 19 novembre, est comprise entre 450 000 et 650 000 dollars.

KraftwerkElle comprend une sélection d’instruments utilisés pour les albums de Kraftwerk, notamment un vocodeur qui aurait servi pour « The Man Machine » en 1978 et « Computer World » en 1981, ainsi qu’un synthétiseur EMS Synthi AKS qui aurait été utilisé pour l’album « Autobahn » en 1974. Une guitare en acrylique jaune vif transparent et un modèle réduit de mouche de 40 cm, qui était accroché au mur du studio de Schneider, seront également mis aux enchères. Une porte-parole de la succession de Schneider a déclaré que cette vente aux enchères répondait au souhait du musicien défunt de voir ses instruments et sa collection personnelle « continuer à vivre après lui ». « Il a toujours pensé qu’ils étaient destinés à être joués et partagés, et non à rester inutilisés ou à prendre la poussière dans un entrepôt », a-t-elle ajouté. « Il voulait que son matériel trouve sa place auprès de personnes qui l’apprécieraient vraiment : des musiciens, des collectionneurs et tous ceux qui sont inspirés par l’art du son ».

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