THREE O’CLOCK Vermillion

The Three O'ClockVoici 30 ans dans BEST, GBD spécialiste du parc psychédélique de Prince chroniquait le 4éme LP de la formation power pop de LA, les Three O’Clock, premier groupe blanc signé sur le mythique label Paisley Park produit par le saxe Ian Ritchie. Comme une version au masculin des Bangles, the Three O’Clock, était sans doute l’une des meilleures surprises rock de cet été 1988. Flashback…

The Three O'ClockComme le label Motown de Berry Gordy avait signé son groupe de culs-blancs, les funkyssimes Rare Earth, auteurs de l’inoxydable « Get Ready », le Paisley Park du Kid  s’est également offert un groupe pop-rock blanc originaire de LA avec les Three O’Clock. D’abord signés sur le label IRS de Miles Copeland, le manager de Police et frangin du batteur Stewart Copeland, les Bangles, elles aussi signées sur IRS, et déjà remarquées par notre nain pourpre favori, vont servir de go-between pour signer the Three O’Clock et produire leur 4éme LP. Hélas, à l’exception du mini hit « Neon Telephone », l’album ne parvient pas à convaincre et le groupe se sépare peu de temps après sa publication. Cependant, en 2013, 23 ans après leur split, les Three O’Clock se reforment pour se produire au festival Coachella. Et 5 ans plus tard, la formation de Michael Quercio continu à hanter les petits clubs du sud de la Californie.

 

Publié dans le numéro 241 de BEST

The Three O'Clock

La toute première fois que j’ai entendu les Three O’Clock ; voici trois ans, j’ai craqué sur la voix de la chanteuse. Mais, comme le disait Coluche, notre candidate est un candidat. Michael Quercio avec sa voix haut perchée jouait l’ambiguïté ado sur trame évanescente des 60’s. Après trois ans d’absence et un nouveau guitariste, Jason Falkner, les Three O’Clock  donnent un concert au Palace de LA et font craquer Sa Majesté Pourpre. Après les avoir signés, Prince leur offre ( sous le pseudo de Joey Coco) un titre- sur lequel jouent Wendy et Lisa- « Neon Telephone », dont les chœurs me rappellent paradoxalement le Electric Light Orchestra de la meilleure époque. Résolument sixties, ce « Vermillion » pêche ses influences du côté des Beatles et des Byrds, des Beach Boys et des Everly Brothers. Et, plus je l’écoute, plus je comprends ce qui a pu faire craquer Prince: un rock frais et énergique, basé sur la richesse des harmonies vocales. Du romantisme aérien de  « On Paper » au feeling néo-psyché de « Love Explosion » en passant par le speed de «Time’s Going Slower», les Three O’Clock ont la parfaite maitrise d’un rock oxygène essentiel. Les Bangles semblent des Beatles au féminin, les Three, eus, sont incontestablement des Bangles mâles et sinon plus. Et le Paisley du Kid nous sied à ravir pour rocker around the ( 3 O’) Clock !

 

Publié dans le numéro 241 de BEST daté d’aout 1988

 

PS : Rendez vous next week pour mon article en couverture du BEST 241 consacré à Prince 😉BEST 241

 

 

 

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