BOOGIE BEASTS « Neon Skies & Different Highs »

Boogie BeastsMemphis ou bien Chicago ou encore Detroit ? Que nenni… on va plutot dire Liège, Belgique et c’est sans doute ce qui explique que leur blues aussi imaginatif que rugueux paraisse aussi lèger. Car les Boogie Beasts avec près de quinze années d’existence, on su déjà imposer par la scène leur fusion à une bonne partie de l’Europe du Nord. Alors c’est sûr et certain, le reste du continent ne devrait pas manquer de succomber, avec la publication de ce « Neon Skies & Different Highs »,  un quatriéme album aussi ambitiuex qu’ éclectique qui multiplie les références de Robert Johnson aux Black Keys en passant par Muddy Waters ou Rory Gallagher… preuve que, si l’on pouvait encore en douter, que ces Belges-là ont la frite !

Boogie BeastsBoogie Beasts, soit littéralement des bêtes de boogie ? Ce qui laisse présager que nos blues brothers Liègois sont a minima de véritables bêtes de scéne. Et fidéle aux vieux concepts du blues éternel, tout commence par un « Save Me » enflammé, une quête de Rédemption vibrante, portée par la voix du chanteur guitariste Jan Jaspers et l’éternel harmonica façon Nine Below Zero ou Rory Gallagher. Et après la « Salvation », le blues liturgique se poursuit avec la prière amoureuse « Give Me A Sign » qui file à cent à l’heure sur nos autoroutes émotionnelles. Porté par ses grosses guitares bien rugueuses « Devil’Cup » embrasse un thème cher au blues avec le Diable et son prétendu pacte at the Crossroads. Bien plus surprenant « Cold Ways » penche plutôt du coté du rock en général et du psychedelisme en particulier, façon Pink Floys des débuts… avant de vire sa cutie du coté du rock de U2… surprenant ! Et cela se poursuit avec « Love Chase » qui oscille entre Alice Cooper et Iggy pop. Back to le blues, avec ce « Sunday Morning  Soul » électrique et coquin à souhait, avant de plonger dans un blues electrique aux accents affirmés des Black Keys, pour un des titres le plus cool du CD. Puis on souffle un peu avec la nonchalente et résolument sudiste « Down the Line »,  avant de succomber au blues halluciné aux accents  du « Juke Box Baby » d’Alan Vega avec « Sly Baby ». Puis avec « Midnight Man » on touche quasiment aux Rolling Stones des prémices, lorsque Mick et Keith s’échangeaient encore des LP du label Chess. Retour au blues hippie entre Love et le Floyd avec « Noon », avant  de jouer à nouveau aux jeunes « pierres qui roulents » avec l’ardente « Fool For You » qui sonne comme une outakes de « Sticky Fingers ». Enfin, c’est incontestablement sur un mode …. boogie, avec le lancinant « Broken Glass » que s’échève ce Boogie Beasts, et croyez-moi on ne regrette pas le trip une seule seconde !

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