THE CELTIC SOCIAL CLUB « You Should Know »

The Celtic Social Club by the talentuous Richard Dumas

The Celtic Social Club by the talentuous Richard Dumas

C’est une belle aventure franco-irlandaise qui dure depuis dix ans, le rock folky de Celtic Social Club toujours quelque part entre Dexys Midnight Runners & the Celtic Soul Brothers, les Pogues et les Silencers résonne à nouveau avec le festif « You Should Know » et l’on se laisse porter par cette énergie aussi naturelle qu’efficace, comme une bouffée d’oxygène sonique et forcément celtique en écho à un autre Club, le Buenavista… mais dans style forcément moins … tropical !

The Celtic Social Club Dès le premier titre « Love Is A Madness », on est conquis par le « feel good feeling » de la formation franco-irlandaise, propulsé par le violon si entrainant et l’harmonica champêtre, comme une fête campagnarde absolument intemporelle. Plus country rock, la chanson-titre « You Should Know » est une puissante balade énergique où l’accent impeccable du chanteur Taylor Byrne fait des merveilles, affranchissant ce Social Club du principal obstacle des groupes hexagonaux : le problème de l’accent anglais, si souvent façon niveau classe de troisième. Puis, avec « Elegy », le charme continue d’opérer sur une composition délicate et évanescente, aux confins de la country-music, dont la mélodie vous pousse en avant, comme une légère brise estivale. Retour à l’énergie positive avec la très Silencers love-song « Suffer For You », sans doute un des titres les plus accrocheurs de ce projet. Avec la climatique « I Know Who You Are », le CSC parie sur la mélancolie portée par une mélodie insouciante et cool, lorsque « I Will Go » évoque irrésistiblement le joyeux beat frénétique des Woodentops. Entre folky RnB et pop joyeuse, « Never Get Enough » est une des incontestables réussites de l’album. Mais c’est après son style parlé chanté que la surprenante « Yes I Am » nous entraine dans une gigue aussi enivrante qu’intemporelle. Enfin, cette belle aventure Armoricaine s’achève sur une perle : la mélancolique et acoustique « Winter’s Nearly Done ,  qui brille particulièrement sur ses réminiscences des Pogues. Bref, un paquet de bonnes raisons d’adhérer au club de ces nouveaux celtic folk brothers !

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