WE WILL DANCE AGAIN 7 10 2023

C’est une frêle jeune fille de 21 ans, amaigrie par les longues semaines de captivité et de privations, blessée par balles, sans doute traumatisée par les horreurs vécues durant près de deux mois, lorsqu’elle était aux mains de ses ravisseurs terroristes du Hamas ; pourtant quelques jours seulement après sa libération Mia Shem a posté son tout nouveau tatouage, au-dessus de son poignet où elle a inscrit ces quelques mots dans sa peau « Nous danserons à nouveau », suivi de la date terrible du 7 octobre 2023, lorsque près de 1300 civils hommes, femmes, vieillards, enfants bébés ont été massacrés par les Palestiniens. Mia debout face à l’horreur nous éblouit de tout son courage, mais aussi de tout son espoir : la musique, l’art, la culture… l’amour et sans doute la paix finiront par triompher. J’ignore comment on dit mensch au féminin, mais si ce mot n’existait pas, Mia mériterait qu’on l’invente pour elle.

Sur la photo, entourée de sa famille, la jeune franco-israélienne, Mia Shem allume les bougies d’Hanoukka et publie ces quelques mots d’espoir sur son Instagram : « Reconnaissante d’avoir le privilège de célébrer Hanoukka à la maison avec la famille ; Espérant que la petite lumière chassera la grande obscurité. En attendant que tous les kidnappés rentrent à la maison ». Quelques jours auparavant elle avait publié une photo d’elle-même arborant son tout nouveau tatouage où elle a inscrit sur son avant-bras ces quelques mots qui résonnent incroyablement : « Nous danserons à nouveau 7/10/2023 » avec ce commentaire :

« Je n’oublierai jamais le 7.10.23. La douleur et la peur, les images difficiles, les amis qui ne reviendront pas et ceux que nous devons retrouver. Mais nous devons gagner à nouveau, nous danserons à nouveau ! ».  Ce 7 octobre lorsque les terroristes du Hamas fondent sur les participants du Nova Festival ( Voir sur Gonzomusic LE SABLE D’ISRAËL ), de jeunes teuffeurs désarmés massacrés, mutilés, violés, enlevés jusqu’aux tunnels de Gaza, à travers eux c’est notre mode de vie occidental, mais aussi la liberté, la culture et la beauté qu’ils tentent d’effacer. Ce n’est pas un hasard si tant de jolies filles ont subi toutes ces violences, leur haine de la femme, juive, belle, forte et indépendante leur est insoutenable. Et c’est ce symbole qu’incarne Mia aujourd’hui, car comme la lumière d’Hanoukka vient chasser les ténèbres ce message « nous danserons à nouveau » le prouve de la manière la plus cinglante. Comme certains survivants de notre Bataclan ont tenu à retourner voir des concerts après les attentats pour ne pas concéder une victoire au terrorisme islamiste, nous tiendrons absolument la promesse de Mia Shem. J’ignore si le Bien peut émerger de tant de Mal, si un état Palestinien démocratique, capable de vivre en paix avec son voisin, verra enfin le jour, après tant et tant de tragédies, mais je sais que nous aussi nous danserons à nouveau. Keep the musical dream alive….