56 ans après le crash qui a tué Buddy Holly on rouvre sans doute l’enquête.
The day the music died…c’était le 3 février 1959 le jour où l’avion qui transportait Buddy Holly, Ritchie Valens et the Big Bopper (J.P Richardson) s’est écrasé dans un lac juste après son décollage.
« The day the music died… » chantait Don McLean en novembre 1971 en référence directe à la tragédie qui a emporté Buddy Holly au sommet de sa gloire rock and roll ainsi que Ritchie Valens et le Big Bopper. Ces artistes tournaient dans el nord de l’Amérique cet hiver 59. Sous la bannière « The winter dance party » cette tournée démarrée à Milwaukee traversait des petites villes du Minnesota et de l’Iowa. Il faisait un froid de gueux, les bus de tournée n’étaient pas chauffés et les musiciens tombaient malade les uns après les autres. Holly avait donc affrété un petit avion quatre places pour atteindre la ville de Fargo dans le Nord Dakota où il comptait reprendre des forces en attendant le prochain show qui devait avoir lieu à Moorhead dans le Minnesota. Le fameux musicien country Waylon Jennings était alors le bassiste de Holly, mais au dernier moment il a laissé sa place au Big Bopper qui était soufrant. Un geste qui le hantera jusqu’à sa mort en 2002. Le chanteur Dion faisait également partie de cette tournée, mais lui aussi avait laissé sa place car il ne souhaitait pas payer les 34$ – une fortune à l’époque- de supplément qui représentait le prix du loyer de ses parents. Par conséquent il sera l’unique star survivante de ce terrible jour « où la musique est morte »…qui inspirera son hit à Don McLean. Et aujourd’hui après tout ce temps, on va sans doute rouvrir l’enquête grâce à la ténacité de LJ Coon, un ex pilote et contrôleur du ciel à la retraite qui a écrit à l’Aviation Civile Américaine (le NTSB) pour leur suggérer de nouvelles hypothèses concernant cet accident tragique. Pour Monsieur Coon, il n’est pas exclu que les calculs concernant le poids des passagers, de leurs bagages et du plein de carburant n’aient pas respecté un équilibre vital. Il ajoute que le gouvernail a pu geler tout comme le carburateur et causer le crash du Beechcraft modèle Bonanza 35 monomoteur. L’aviation civile avait conclu à une faute du pilote Roger Peterson, lui aussi mort lorsque l’avion s’est écrasé. Cette nouvelle enquête va peut être finalement l’exonérer. Le National Transportation Safety Board a quatre mois pour préciser sa position et éventuellement autoriser la réouverture de l’enquête.