VAN HELSING
On connaissait le Van Helsing de la légendaire série des films Hammer de Dracula, puis celui de 2004 sous les traits musclés de Hugh Jackman, égalité des sexes oblige, il faudra compter désormais avec UNE Van Helsing au féminin : Vanessa Van Helsing, la nouvelle héroïne de cette dernière adaptation de chasseresse de vampires taillée pour la télévision dans une série où l’on trouve, suceurs de sang obligent, à boire et à manger.
Tout démarre sur ces quelques mots pour le moins tragiques : « 2019 : trois ans depuis que l’éveil a commencé. La civilisation s’est écroulée. Les vampires font désormais la loi. Seule la rumeur d’un « sauveur de la race humaine » offre une lueur d’espoir à l’humanité. » Premier plan : dans un labo, une femme est allongée, lorsqu’une bande de sales vampires se pointent : « là voilà…on y va » lancent-ils. L’un d’entre eux plante alors ses crocs dans le cou de la belle endormie et commence à sucer son sang. Mais, très vite, notre Dracula se met à vomir ses tripes, puis il se contorsionne comme s’il était victime d’un empoisonnement. Ses collègues n’en ont cure et commencent à attaquer la fille…qui soudain se réveille. La jolie inconnue semble dotée d’une force hors nature, car elle n’en fait qu’une bouchée, les massacrant à mains nues avant de leur transpercer le cœur. Générique…en lettre forcément rouge sang. Panneau « 36 heures plus tôt » et flash-back. La même fille est toujours allongée est endormie sur une table de labo, sous des lampes rouges. Un mec dans le bunker, le bras branché sur une intraveineuse, donne du sang à une fille vampire enfermée dans une cage, lorsque soudain l’alarme retentit, car un groupe composé d’hommes et de femmes vient tambouriner à la porte blindée qui protège ce qui ressemble manifestement à un labo. L’homme semble les connaitre et finit par leur ouvrir. Axel (Jonathan Scarfe) est musclé et taillé dans le marbre comme un Marine, sous des faux airs de Jean-Claude Van Damme, on devine qu’il s’agit d’un miliaire, manifestement chargé de garder les lieux. Fast forward, après l’attaque des vampires, le réveil de « La Bele au bis dormant » surprend tout le monde. Depuis trois ans, cette fille était plongée dans une sorte de coma. Mais elle se réveille amnésique. « J’ignore qui je suis, je n’ai rien de spécial », assure t’elle. Pourtant, non seulement elle n’a fait qu’une bouchée des vilains vampires, mais surtout, celui qui l’a mordu et tenté de boire son sang, celui qu’on croyait définitivement refroidi, est en fait peu à peu en train de recouvrer ses facultés humaines. En clair, notre Vanessa Van Helsing (Kelly Overton) , car il s’agit d’elle, porte dans ses gènes les anti-corps capables de sauver l’espèce humaine. Après le plus fameux des Van Helsing, Abraham Van Helsing, Peter Cushing l’éternel ennemi juré du comte Dracula, après le body-buildé Gabriel Van Helsing, héros du film éponyme de 2004 interprété par Hugh Jackman, il faudra désormais compter avec cette Van Helsing en jupons. Why not ? Mais après un pilote diffusé le 31 juillet dernier sur la chaine US Syfy et un second épisode programmé ce jour, le 23 septembre et seulement 7 épisodes pour le moment au compteur, comme on dit, je ne suis pas certain que Vanessa Van Helsing saura passer l’hiver. Too bad, j’aimais bien l’idée de la Diane chasseresse de vampires 😉
Diffusée sur la chaine Syfy depuis le 31 juillet 2016