LE SABLE D’ISRAËL
Des civils innocents et surtout désarmés, massacrés à l’arme automatique par des terroristes palestiniens ? Des femmes, des vieillards, des enfants, des bébés, assassinés ou enlevés… juste parce qu’ils sont juifs, après la barbarie nazie, on pensait ne plus jamais revivre pareils pogroms. Hélas, le Hamas et l’Iran ont décidé de déchainer leur haine maladive contre l’État Hébreu, en lançant une terrible et sanglante guerre contre les juifs. Et cette image des jeunes teuffeurs israéliens dansant, insouciants aux premières lueurs du matin, alors que les terroristes s’apprêtent à fondre sur eux pour les massacrer, restera gravée dans l’histoire, car elle résonne pour moi comme un terrible écho à nos morts du Bataclan et des terrasses parisiennes. Sans compter cette centaine et plus d’otages juifs aux mains de barbares sanguinaires… difficile de se concentrer sur l’art, la culture et la musique… lorsque le sang coule sur le sable d‘Israël…
En 1967, alors que les États arabes tout autour d’Israël menacent d’envahir le pays, à Paris, Serge Gainsbourg se demande s’il ne va pas sauter dans le premier avion pour Tel Aviv et s’engager dans Tsahal pour défendre ce petit pays menacé de tous côtés. À la place, il compose cet émouvant plaidoyer pour « Les enfants d’Israël » intitulé
« Le sable et le soldat » :
Oui, je défendrai le sable d’Israël,
La terre d’Israël, les enfants d’Israël ;
Quitte à mourir pour le sable d’Israël,
La terre d’Israël, les enfants d’Israël ;
Je défendrai contre tout ennemi,
Le sable et la terre, qui m’étaient promis
Quitte à mourir pour le sable d’Israël,
Les villes d’Israël, le pays d’Israël ;
Tous les Goliaths venus des pyramides,
Reculeront devant l’étoile de David. »
Au lendemain de cette tragédie, et de toutes celles qui vont suivre, ces paroles résonnent avec force. Et j’imagine ce dimanche matin à Woodstock, lorsque Jimi Hendrix monte sur scène, si des terroristes avaient ainsi débarqué pour assassiner l’innocence ! Or, les gamins mitraillés à l’arme automatique, aux corps déchiquetés par les grenades et les mortiers des terroristes du Hamas, alors qu’ils participaient à ce Nova Tribe Festival dans le désert du Neguev, sont les mêmes que les victimes innocentes massacrées qui assistaient au concert rock d’Eagles of Death Metal, le 15 novembre 2015. D’un côté l’amour et la culture, de l’autre la haine aveugle et la barbarie la plus sanglante d’un autre âge. Et ceux qui ont pu survivre aux massacres sont kidnappés, parfois des familles entières de kibbutzims, otages à la merci du Hamas qui aurait poussé l’ignominie jusqu’à contacter directement les proches de leurs captifs par WhattsApp pour les narguer… immonde ! Bien entendu, le Hamas et ses dirigeants aux mains trempés de sang paieront le prix fort, mais à quel prix ? Combien de victimes innocentes de part et d’autre vont être sacrifiés en vain sur l’autel de leur folie religieuse ? Tout ça pour conserver leurs privilèges et imposer leur folie théocratique absolue sur le peuple de Gaza, opprimé depuis leur prise de pouvoir sanglante en 2005. Il faut aussi mettre en lumière le rôle sordide des iraniens, qui tirent les ficelles en coulisse pour infuser leur haine totale du juif et également au passage dynamiter le processus de paix avec l’Arabie Saoudite. Les mollahs devront aussi rendre des comptes.
Certes, le premier ministre actuel d’Israël et ses alliés de l’ultra droite religieuse sont loin d’être des agneaux innocents, mais leur incurie et leur aveuglement ne justifie en rien les massacres de civils sans défense par les animaux assoiffés de haine de l’autre camp. Et pendant ce temps-là, en France, face à la condamnation unanime de toute la classe politique des massacres commis contre des juifs parce que juifs, seul Mélenchon et sa garde rapprochée de la LFI poussent l’ignominie à son paroxysme en osant renvoyer dos à dos victimes et assassins, gamins désarmés et tueurs lourdement armés, implicitement justifiant de tels pogroms, sans doute pour mieux cultiver un sordide et présumé fonds de commerce électoral. Gerbant ! « Never again » disait Golda Meir, never again Israël ne doit baisser la garde. Cette tragédie aura au moins, j’espère le pouvoir de cimenter à nouveau une société israélienne inutilement divisée, qui va faire front et qui en ressortira plus unie, plus forte que jamais… et peut être même plus pacifique que jamais.
Super article Don’T StopWriting ! Je l’ai lu avec plaisir. Kisses. Maurice (Don’T ForgetMeNot!)